Dès la première journée de la convention du Parti républicain qui doit consacrer Donald Trump comme représentant à la présidentielle américaine, des voix se sont élevées pour manifester leur dissension à la candidature du milliardaire américain, un reflet fidèle du parcours pour le moins cahoteux de Donald Trump tout au cours des primaires. Aux yeux du président de la Chambre des représentants, Paul Ryan, Donald Trump devra « faire plus pour unifier le parti et ensuite séduire tous les Américains, quelle que soit leur origine, et une majorité d’indépendants » s’il désire obtenir son soutien. Un défi qui semble à des lieues d’être réalisé. De leur côté, George W. Bush et son père George H. W. Bush — qui avait pourtant soutenu chaque candidat républicain lors des cinq dernières présidentielles — ont refusé de se rallier derrière Donald Trump. Quant au mouvement « NeverTrump », il a annoncé qu’il continuerait à se mobiliser, notamment pour aider les candidats républicains au Congrès qui souhaiteraient se distinguer du milliardaire dans l’esprit des électeurs.
L’épouse de Donald Trump, Melania, aura beau présenter son mari comme un homme loyal, un bon père de famille et un homme qui « fait avancer les choses » et qui a bâti « un mouvement qui gagne en force », le candidat républicain a toute une pente à remonter s’il désire convaincre les membres du parti qu’il représente l’image d’une tête d’affiche « présidentielle ».
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