Held yesterday in the seaside resort of Sochi in Russia, bordering the Black Sea, the summit between Putin and Bush seems to have led to unexpected results, considering the tension between the two major powers only two days ago at the NATO summit in Bucharest where they clashed over the proposed admission of Ukraine and Georgia, two former Soviet republics.
This connection between the two leaders is particularly important because it deals with a matter of great friction between the two countries - establishing an American anti-missile system in Europe.
While President George W. Bush was encouraged by European agreement for this extremely expensive project which includes, notably, the deployment of a battery of ten missile interceptors in Poland and an ultra-sophisticated radar in the Czech Republic that would be operational around 2011-2013, he was also forced to provide additional guarantees for his Russian counterpart to reassure him and to wrest an agreement in principle.
So is it a surprise twist ending a long tension between Moscow and Washington, or a simple Russian maneuver to buy time until the end President Bush’s term? Still, the two men appear to have found common ground on the creation of a defense system shared with Europe and in which the three parties would be involved in "equal parts," according to a public joint statement.
The two leaders, however, remain guarded about the final outcome of this agreement. "This is a significant breakthrough. I have been very involved in this case and I know how things have advanced," said the US president, while the Russian president said he was, “Cautiously optimistic about a final agreement. I think it is possible," before adding that, “the most important thing is to work together…. "
This bright spot, though the details are yet to be worked out, came at a moment when tensions seemed to be the highest since the Cold War. It has given a breath of fresh air to the confrontational relations between Russia and the United States, which are opposed on many issues, including the Iraq war and the Kosovo's independence.
Analysts believe that the two presidents were willing to clear the ground so that their future successors might reorganize bilateral relations. However, if the USA’s foreign policy stance does not undergo significant changes, other than of the name of the occupant of the White House, question marks arise as to the next course of action of diplomacy in Moscow.
Although Putin and Medvedev are reversing titles in the Russian capital, will they be reversing roles as well? Or will Vladimir Putin, the likely next prime minister, remain the strong man and chief? Evidence suggests that the latter is more likely, especially since observers don’t hesitate to argue that the Medvedev’s term will simply be a short interlude before Putin’s probable return to the post of the highest office in his country.
The Russians are indebted to Putin as the architect of their country’s revival as an international economic and military power and would cast a rather benevolent eye on Putin. It was he who extracted their country from its moping lethargy under the presidency of Boris Yeltsin who, along with Gorbachev, oversaw of the collapse of the Soviet bloc and accelerated the dismantling of the former Soviet republics "empire.”
Let us not forget that this was a decisive turning point in the contemporary history of nations, and future investigations will clarify the mystic forces that contributed to the crumbling of this bloc, which only the United States and Israel have greatly benefited from.
Tension entre Moscou et Washington : coup de théâtre ou simple manœuvre ?
Le sommet tenu hier à la station balnéaire de Sotchi en Russie, au bord de la mer Noire, entre Poutine et Bush semble avoir débouché sur des résultats inespérés au vu de la tension qui règne entre les deux grandes puissances russe et américaine qui, il y a à peine deux jours, lors du sommet de l’Alliance Atlantique à Bucarest, butaient encore sur la question de l’élargissement de cette organisation à l’Ukraine et à la Georgie, deux ex-républiques soviétiques.
Le rapprochement entre les deux dirigeants est d’autant plus important qu’il porte sur un sujet de grande friction entre leurs deux pays, en l’occurrence le projet de l’établissement d’un système antimissile américain en Europe.
Encouragé par l’accord européen à ce projet qui lui est si cher et qui comprend, notamment, le déploiement d’une batterie de dix missiles intercepteurs en Pologne et d’un radar ultra-sophistiqué en République Tchèque qui seraient opérationnels à l’horizon de 2011/2013, le Président George W. Bush a été contraint, tout de même, d’offrir des garanties supplémentaires à son homologue russe afin de le rassurer et de lui arracher un accord de principe.
Alors s’agit-il d’un coup de théâtre mettant fin à une longue tension entre Moscou et Washington ou d’une simple manœuvre russe pour gagner du temps en attendant la fin du mandat du Président Bush ? Toujours est-il que les deux hommes d’Etat semblent avoir trouvé un terrain d’entente sur le principe de la création d’un système commun de défense antimissile avec l’Europe et dans lequel les trois parties seraient impliquées en y participant à «parts égales», selon une déclaration commune rendue publique par plusieurs agences de presse.
Les deux dirigeants demeurent, toutefois, nuancés sue les chances d’aboutissement final de cet accord de principe. «C’est une percée significative. J’ai été très impliqué dans ce dossier et je sais comment les choses ont avancé», a déclaré le président US alors que le président russe s’est dit «prudemment optimiste concernant un accord définitif. Je pense qu’il est possible» avant d’ajouter que «le plus important, c’est de travailler ensemble…».
Cette éclaircie, dont les tenants et aboutissants restent encore à délimiter, survient au moment où la tension semblait atteindre son paroxysme depuis la fin de la guerre froide donnant une bouffée d’oxygène aux relations conflictuelles entre la Russie et les Etats-Unis et qui achoppent, déjà, sur de nombreux problèmes dont notamment ceux de la guerre en Irak et de la question de l’indépendance du Kosovo.
Les analystes sont persuadés que les deux présidents ont tenu à déblayer le terrain à leurs futurs successeurs en vue d’un assainissement des relations bilatérales. Ils n’en pensent pas moins que si pour les USA, la politique étrangère ne subira pas de changements notables quel que soit le nom du futur candidat à la Maison-Blanche, des points d’interrogation se posent quant à la prochaine ligne de conduite de la diplomatie de Moscou.
Avec l’inversion des postes dans la capitale russe entre Poutine et Medvedev, les rôles entre les deux hommes le seront-ils aussi? Ou le prochain probable Premier ministre, Vladimir Poutine, demeurera-t-il l’homme fort et le principal décideur du régime? Tout porte à croire que la deuxième éventualité sera de mise, surtout que les observateurs n’hésitent pas à avancer que le mandat de Medvedev ne sera qu’un simple intermède avant un probable retour de Poutine au poste de la magistrature suprême de son pays.
Les Russes, redevables à Poutine du fait qu’il a été l’artisan du regain d’un certain leadership de leur pays en tant que puissance économique et militaire écoutée sur la scène internationale, verraient, effectivement, d’un œil plutôt bienveillant le retour de Poutine qui a eu le mérite d’avoir extrait leur pays de la léthargie dans laquelle il se morfondait sous la présidence de Boris Eltsine qui a été, avec Gorbatchev, le maître d’œuvre de l’effondrement de l’ancien bloc des pays de l’Est et du démantèlement accéléré de « l’empire» des ex-républiques soviétiques.
Un tournant déterminant, ne l’oublions pas, dans l’histoire contemporaine des nations auquel d’inévitables investigations à entreprendre dans un avenir, de plus ou moins proche, se chargeront bien d’apporter les éclaircissements quant aux véritables forces occultes qui ont contribué à l’effritement de ce bloc dont seuls les Etats-Unis d’Amérique et Israël en ont largement et principalement profité.
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