Bush Celebrates Reconciliation Between Paris and Washington

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Bush célèbre la réconciliation entre Paris et Washington

Alain Barluet

13/06/2008 | Mise à jour : 20:16 | Commentaires 16

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Le président américain George W. Bush et son épouse Laura ont été accueillis, vendredi, à l’aéroport d’Orly, par la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie.

Le président américain George W. Bush et son épouse Laura ont été accueillis, vendredi, à l’aéroport d’Orly, par la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie.

Le président américain clôt sa tournée d’adieux européenne par une visite de deux jours en France.

A long goodbye. À Paris, où il est arrivé vendredi, George W. Bush a poursuivi sa tournée d’adieux en célébrant la réconciliation franco-américaine aux côtés de son «ami» Nicolas Sarkozy. Les deux présidents et leurs épouses devaient partager un dîner privé, vendredi à l’Élysée. Le chef de la Maison-Blanche y reviendra ce matin pour des entretiens avec le président de la République. L’ouverture française en direction de Damas qui suscite des réticences à Washington, figurera au menu de leur tour d’horizon international.

Malgré cette légère ombre, George Bush n’a pas ménagé les éloges à l’égard de son homologue français, lequel, il est vrai, aura tourné avec lui la page des années de brouille. Dans le discours qu’il a prononcé vendredi au siège de l’OCDE, le président américain a salué la décision de Nicolas Sarkozy d’envoyer des renforts en Afghanistan, un pays où, a-t-il souligné, les États-Unis collaborent avec leurs alliés pour «empêcher les réseaux terroristes de bénéficier de zones de sécurité». George W. Bush a une nouvelle fois exhorté l’Europe à s’engager davantage pour l’Afghanistan, l’Irak et contre les efforts prêtés à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.

«Nouvelle ère transatlantique»

Plaisantant sur le fait que ses cheveux étaient «devenus beaucoup plus gris» depuis son dernier voyage à Paris, il y a quatre ans, il a ajouté : «Ce qui n’a pas changé, c’est l’amitié entre l’Amérique et la France.» «L’histoire récente a prouvé qu’aucun désaccord ne peut entamer les liens profonds qui existent» entre les États-Unis et la France, «première amie de l’Amérique», a-t-il relevé.

Au-delà de cette concorde retrouvée avec Paris, le président américain a estimé vendredi que se profilait désormais une «nouvelle ère transatlantique», portée par des dirigeants comme Silvio Berlusconi, Gordon Brown, Angela Merkel et son hôte français. «Je vois un engagement pour uncontinent puissant et déterminé qui met en avant les valeurs de liberté au sein de ses frontières et au-delà», a-t-il souligné en faisant une allusion remarquée aux efforts du Vieux Continent pour se doter d’une défense commune. À Paris, les amabilités et les perspectives tracées par George W. Bush passent d’autant mieux que le gouvernement et l’opinion ont déjà largement intégré son départ de la Maison-Blanche, dans sept mois. Cette image de «canard boiteux» (ainsi désigne-t-on outre-Atlantique les dirigeants en fin de mandat) est renforcée par la popularité de Barack Obama qui, selon les sondages, bénéficie de 84 % d’opinions favorables en France. Le candidat démocrate devrait venir en visite avant la Convention du 25 août à Denver.

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