Opponents of Iraq War on Way to White House?

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Rares furent les hommes politiques américains qui dénoncèrent publiquement, fin 2002,le projet d’invasion de l’Irak par George W. Bush. Il faut dire qu’à l’époque, assez cMaisonblancheurieusement, 60% des Américains se disaient certains que Saddam Hussein était l’instigateur des attentats du 11 septembre 2001…

Aujourd’hui, trois de ces Cassandre sont sur le point d’occuper de hautes fonctions dans la future Maison Blanche:

-Barack Obama, le candidat à la présidence du parti démocrate. Il avait déclaré en septembre 2002 à propos de l’Irak: “je ne suis pas opposé à toutes les guerres, mais je suis opposé aux guerres idiotes”

-Al Gore, l’ancien vice-président et Prix Nobel, qui vient de déclarer son soutien à Obama. “Cette voie inquiétante que l’on s’apprête à emprunter en Irak, peut potentiellement endommager sérieusement notre capacité à gagner la guerre contre le terrorisme,et affaiblir notre capacité à conduire le monde dans ce nouveau siècle”, avait-il déclaré le même mois.

-Jim Webb, ancien secrétaire à la Navy de Ronald Reagan, sénateur démocrate de Virginie, possible co-listier pour la vice-présidence du “ticket” Obama, affirmait pour sa part dans le Washington Post que “la question n’est pas de savoir si on doit mettre un terme au régime de Saddam Hussein, mais plutôt si les Etats-Unis sont prêts à occuper physiquement des territoires du Moyen Orient pendant 30 à 50 ans”.

Les quelques autres politiciens américains qui ont osé se mouiller à l’époque furent le représentant démocrate du Missouri Ike Skelton; l’actuelle “speaker” de la Chambre des représentants Nancy Pelosi; le représentant démocrate de Caroline du Sud John Sprat, et le sénateur démocrate du Wisconsin Russ Feingold.

On peut parier que tous ont de bonnes chances d’occuper des postes élevés dans une future administration Obama – si celui-ci est élu.

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