Paul Volcker Entrusted to Chair Obama’s “Correctional Committee”

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Barack Obama confie à Paul Volcker la présidence d’un « comité de redressement » [ 27/11/2008 – 09h16 ]

DE NOTRE BUREAU DE NEW YORK.

En trois jours, Barack Obama a mis en place son dispositif de lutte anti-crise. Dans la foulée de la nomination de Timothy Geithner, quarante-sept ans, au Trésor et de celle de Lawrence Summers, cinquante-trois ans, à la tête du National Economic Council, le président élu a annoncé hier la mise en place d’un nouveau comité consultatif pour le redressement économique (Economic Recovery Advisory Board).

Présidé par l’ancien patron de la Réserve fédérale (de 1979 à 1987), Paul Volcker, quatre-vingt-un ans, ce « conseil de sages », directement inspiré du Foreign Intelligence Advisory Board créé par Dwight Eisenhower en 1956, est appelé à offrir « une voix indépendante sur les questions économiques », en vue d’aider le président à mettre en place son plan de redressement. « Face à cette période décisive pour la nation, les vieilles méthodes de pensée et d’action ne peuvent suffire. Nous avons besoin de rénover nos approches », a lancé hier Barack Obama. En mettant en place la troïka Geithner-Summers-Volcker, le président élu entend montrer qu’il a pleinement pris la mesure de l’ampleur de la crise et qu’il va mettre tout en oeuvre pour être opérationnel dès le début de son mandat.

Signal positif

Outre la nomination de Paul Volcker à la présidence, Austan Goolsbee, un fidèle de Barack Obama et brillant économiste de l’université de Chicago, se voit confier le rôle de directeur et chef économiste de ce nouveau comité d’experts. Composé de représentants du monde économique et des affaires, ce nouvel organe est aussi une réponse indirecte aux critiques sur le « recyclage de l’équipe Clinton » à Washington, même si Barack Obama a pleinement assumé hier son recours à l’expérience de « la dernière administration démocrate en place ». Il a également approuvé comme un « signal positif » le dernier plan de soutien au crédit de la FED.

P. DE G.

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