INTERVIEW Pour Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des pays arabes, les origines et le passé de Barack Obama font espérer de lui une nouvelle approche de la crise au Proche-Orient.
Ce nouveau conflit bouscule sensiblement les priorités d’Obama en matière de politique étrangère …
La crise israélo-palestinienne s’invite brutalement au menu et s’impose comme un sujet prioritaire de son agenda. Il ne pourra pas y échapper, d’autant plus qu’il y est beaucoup plus sensible que ses prédécesseurs et dispose de beaucoup d’expertise autour de lui, grâce notamment aux anciens membres de l’Administration Clinton. Même si la donne a beaucoup changé depuis 2001 et que ces gens n’étaient plus aux affaires.
A mon avis, cette éruption de la violence va s’imposer sur l’agenda d’Obama et s’inscrire comme l’une des priorités de sa politique internationale.
Barack Obama peut s’engager et être différent des autres. Il a besoin d’une nouvelle approche et dispose d’un certain nombre de mois pour dire : voilà, on connait tous les données du problème, on va mettre à profit cette connaissance pour sortir de cette «négociationnite» qui ne débouche sur rien. Il faut rechercher la paix et non pas prolonger le processus de paix.
Barack «Hussein» Obama s’est entouré de personnalités très pro-israéliennes. Ne risque-t-il pas de décevoir les pays arabes qui misent beaucoup sur lui ?
Le monde arabe effectivement attend beaucoup d’Obama. Par ses origines (il veut qu’on le présente comme Barack «Hussein» Obama le 20 janvier), par son passé (il a vécu dans le pays musulman le plus peuplé au monde, l’Indonésie), par son approche culturelle, il y a du nouveau chez Obama, ils pensent que cela peut apporter une nouvelle approche. Ils l’attendent tout en sachant que la pesanteur, la présence du lobby juif aux Etats-Unis, à la Maison-Blanche, au Département d’Etat, est quelque chose de très puissant.
Il ne faut pas penser que dans les hautes sphères américaines, il puisse y avoir des dirigeants anti-israéliens. Pour autant, être pro-israélien est compatible avec un point de vue qui dit : oui Israël doit être sécurisé, oui les Etats-Unis s’engagent à ses côtés. Mais en même temps pour que la sécurité soit durable, il faudrait l’assurer en donnant aux Palestiniens un Etat viable. Car un Etat viable aux côtés d’Israël, ce n’est pas la négation d’Israël, c’est le renforcement, la consolidation. C’est aussi retirer une infection, une corruption des relations internationales dues à ce conflit israélo-arabe.
L’Union européenne a-t-elle un rôle à jouer dans la résolution de ce conflit ?
Si le conflit avait éclaté il y a quelques semaines et que Nicolas Sarkozy était encore président de l’Union européenne pendant encore quelque temps, il aurait réagi parce qu’il a la confiance d’Israël et qu’il connaît bien plusieurs dirigeants arabes. En revanche, quand le conflit éclate au terme de la présidence française, il est difficile de voir Nicolas Sarkozy monter au créneau pour deux ou trois jours. Pour l’avenir, la France peut jouer un rôle, elle en a les moyens, mais moins que si elle avait la présidence de l’Europe. En plus est-ce que Sarkozy a envie de jouer ce rôle, de s’enliser à Gaza, je n’en sais rien…
first they have been fighting for thousands of years.
no country can stop it until they are tired of killing one another.
has to stop from within.
second three groups of people run american politics.
one the war machine.
second the corp fascism now existing in america.
third the jewish lobbyists.
americans dont care how many muslims are dying or harmed. drive through america and find out how many talk of the iraqis being killed and harmed and the destruction since we invaded iraq.
I went to an iraq war protest recently and I was the only one that showed up.
we killed one million vietnamese in that other illegal was and did not lose one nights sleep over the vietnamese.
the world totally underestimates the power of the industrial military complex in america. they even control the major news media now in america.
even obama will not touch them. he knows better.
ike warned us but no one listened.