The last Web 2.0 Summit in San Francisco confirmed a new stage for Silicon Valley. In these times of crisis, the information geniuses were more preoccupied with environmental innovations. At the same time, Barack Obama's election should see some Silicon Valley reps as part of the presidential team, as he maintained during his campaign.
It all began in November 2004 when Silicon Valley editor Tim O'Reilly popularized the concept Web 2.0, invented by his team, while organizing the first Web 2.0 Summit. For three days the participants of the conference felt a new stage in the Internet being introduced, without really being able to define it. The buzz, so expensive in silicon Valley, had been launched.
Google had just been introduced to the stock market, the Internet bubble seemed to have been absorbed. It was the perfect moment for inventing an umbrella word, like Web 2.0, to characterize a new technological cycle. Those who use them adore these new services, and flock in millions to sign in to such sites as Facebook or MySpace, unknown before.
The atmosphere was quite different at the Web 2.0 Summit that was held in San Francisco from the 5th until the 7th of November 2008 . At first not much was said of Web 2.0. Silicon Valley's big wheels, Google, MySpace, Facebook, were there, but they either didn’t have much to say or they talked about something else. Google sent Larry Brilliant, Executive Director Google.org, to talk about the company's charity projects. Very far from Internet. The atmosphere was ambiguous and gloomy for reasons of conjecture or structure.
Conjecture, because the economy is doing very badly. Mary Meeker, a Morgan Stanley economist, specialist in new technologies, wanted to be reassuring, but didn't convince many people. John Doerr, the emblematic Venture capitalist of the biggest investment fund in the Valley, Kleiner Perkins, revealed to the public eleven pieces of advice for times of crisis that had been given behind closed doors, a few days before, at the initial meeting of his job: dismissals and drastic plans of rescue are on the menu.
Another conjuncture: the cycle of novelty of 2.0 is wearing out. One can't see a new Facebook, MySpace and others emerging. That is a sign of a "mature" idea.
The only note that brought excitement to the audience was the election, only days earlier, of Barack Obama, and the announcement of a future "computer chief" [?] of the United States. The big game in the halls of the summit consisted in finding a name for that position. Julius Genachowsku, familiar with the Web as well as Washington, seems to be more credible given his important role in the new president's transition team.
In short, Web 2.0 wasn't exactly the topic of the discussion; this summit could just as well have meant the end of a cycle.
There were also more structural reason, the launching of a new concept: GREEN. It is where the true stakes really seem to be, especially in technology, where Silicon Valley wants to play a leading role. Green is THE subject everyone will be talking about in Silicon Valley. Not only because of saving the planet…
Thus, the Director of the Google Foundation recalls that the second greatest outlay of the giants of search engines, after salaries, is electricity needed to power the immense data analysis centers. Therefore, alternative energy is not an option for Google, but definitely a critical element for its development.
On the other hand, our society is well represented in the new president's transition team. Eric Schmidt, his PDG, is a member of it. Sonal Shah, from the Google Foundation, is there for energy issues. John Doerr, of Kleiner, spent most of his time as speaker at the conference talking about the politics of energy: "It is the challenge of our generation," mentioning that Google intended to put 50% of its investments in Green projects.
Also present were the directors of Tesla Motors, builder of the first electric sports car, and Better Place, with plans to have "pumps" to charge electric cars in every town.
But the star of the summit was Al Gore, who was invited to conclude the Web 2.0 Summit, a summit that should be renamed The Green 1.0 Summit! He didn't say much, he kept in the background the day following Obama's victory.
He got a standing ovation for the man who greatly contributed to spread the importance of "green,", and whose name is whispered for an important post in the coming administration.
His meeting, on December 9th, with the president-elect leads us to think that he might well play a big role, instead of his role as elder statesman.
His links with Silicon Valley are good news for the region that seems ready to abandon Web 2.0, cherished for the past four years, in order to concentrate completely on green projects.
For the first time, Silicon Valley intends to make its voice heard in Washington. That is unique. For the Valley's entrepreneurs the picture of Web 2.0 will be replaced by a green coat of paint.
We guarantee that our planet will gain from it.
La dernière messe du Web 2.0 à San Francisco en novembre dernier a entériné un nouveau cycle pour la Silicon Valley. En ces temps de crise, les génies de l'informatique se préoccupent davantage d'innovations écologiques. Parallèlement, l'élection de Barack Obama devrait voir certains représentants de la Silicon Valley intégrer l'équipe présidentielle, après l'avoir soutenu durant la campagne.
Tout a commencé en novembre 2004, lorsque l'éditeur de la Silicon Valley Tim O'Reilly a popularisé l'expression Web 2.0, inventée par son équipe, en organisant à San Francisco le premier Web 2.0 Summit. Pendant trois jours, les participants à la conférence ont senti qu'une nouvelle phase de l'Internet s'ouvrait, sans bien pouvoir la définir. Le buzz, si cher à la Silicon Valley, était lancé. Google venait juste de s'introduire en Bourse, la bulle Internet semblait absorbée. C'était le moment idéal pour inventer un mot ombrelle, comme Web 2.0, pour caractériser un nouveau cycle technologique. Les utilisateurs adorent ces nouveaux services et affluent par millions pour s'abonner à des sites jusqu'alors inconnus, comme Facebook ou MySpace.
L'ambiance était bien différente au Web 2.0 Summit qui s'est tenu du 5 au 7 novembre 2008 à San Francisco. D'abord, on y a très peu parlé de Web 2.0. Les grands acteurs du secteur, Google, MySpace, Facebook, étaient présents, mais ils n'ont pas eu grand-chose à dire, ou ils ont parlé d'autre chose. Google a envoyé Larry Brilliant, le patron de sa Fondation, pour évoquer les projets caritatifs de l'entreprise. On est loin de l'Internet. L'atmosphère était ambiguë et morose, pour des raisons à la fois conjoncturelles et structurelles.
Du côté de la conjoncture, l'économie va très mal. Mary Meeker, économiste de Morgan Stanley spécialisée dans les nouvelles technologies, s'est voulue rassurante sur les perspectives 2009. Sans convaincre grand monde. John Doerr, l'emblématique patron du plus grand fonds d'investissement de la Valley, Kleiner Perkins, a révélé au public les onze conseils de temps de crise délivrés en privé quelques jours auparavant à l'ensemble des start-up de son portefeuille : licenciements et plan drastique d'économies sont au menu. Autre élément de conjoncture : le cycle d'innovation 2.0 s'épuise. On ne voit pas les nouveaux Facebook, MySpace et autre Google émerger. C'est le signe d'un sujet mature. Seule note d'excitation pour l'audience : l'élection, quelques jours auparavant, de Barack Obama, et l'annonce de la future nomination d'un "chef informatique" des Etats-Unis. Le grand jeu dans les couloirs du sommet consistait à trouver son nom. Julius Genachowski, fin connaisseur à la fois du Web et de Washington, semble le plus crédible vu son rôle d'homme fort dans l'équipe de transition du nouveau président. Bref, le Web 2.0 n'était décidément pas le sujet de discussion, et, au moins pour des raisons de retournement de conjoncture, ce sommet pourrait bien préfigurer la fin d'un cycle.
Il y a aussi des raisons plus structurelles, et l'apparition d'une nouvelle tendance : le "vert". Là semblent résider les vrais enjeux, notamment technologiques, sur lesquels la Silicon Valley veut jouer un rôle de premier plan. Le vert est LE sujet dont il faut parler dans la région. Pas seulement pour sauver la planète... Ainsi, le patron de la Fondation Google rappelle que le deuxième poste de dépenses du géant des moteurs de recherche, après les salaires, est l'électricité, qui sert à alimenter ses immenses centres de traitement de données. Les énergies alternatives ne sont donc pas une option pour Google, mais bien un levier critique pour son développement.
D'ailleurs, la société est bien représentée dans l'équipe de transition du nouveau président Obama. Eric Schmidt, son PDG, en est membre. Sonal Shah, de la Fondation Google, y suit les questions d'énergies. John Doerr, le patron de Kleiner, aura passé l'essentiel de son temps de parole à la conférence à parler de politique énergétique. "C'est le challenge de notre génération", a déclaré celui qui a financé Google et qui consacre désormais 50% des investissements de sa compagnie à des projets verts.Sont également présents les patrons de Tesla Motors, le constructeur de la première voiture de sport électrique, et de Better Place, qui ambitionne d'équiper toutes les villes de pompes pour recharger les voitures électriques.
Mais la star du sommet, c'était Al Gore, invité pour conclure le Web 2.0 Summit, qui aurait décidément mieux fait de se rebaptiser Green 1.0 Summit ! Il n'a pas annoncé grand-chose, et a joué les modestes dans les jours qui ont suivi l'élection de Barack Obama. Ovation debout pour l'homme qui a largement contribué à l'évangélisation sur le sujet. Et dont le nom circule pour un poste important dans la prochaine administration. Sa rencontre, le 9 décembre, avec le président élu laisse à penser qu'il jouera effectivement un rôle de premier plan, plutôt d'éminence grise. Ses connexions dans la Silicon Valley sont une bonne nouvelle pour la région, qui semble prête à abandonner sans autre forme de procès le Web 2.0 qu'elle a adoré durant quatre ans pour se dévouer corps et âme aux technologies vertes.
Pour la première fois, la Silicon Valley a l'intention de faire entendre sa voix à Washington. C'est inédit. La peinture Web 2.0 pour les entrepreneurs de la Valley va donc être remplacée par la peinture verte. Gageons que notre planète va y gagner.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.