Visite symbole
C’est au Ghana qu’a échu le privilège d’accueillir le Président américain pour sa première visite officielle au Continent Noir.
Il s’agit, pour le Président américain, d’un retour aux sources sur la terre de ses ancêtres, Africains déportés comme esclaves en Amérique.
Un moment fort aura consacré la visite au Fort de Cap Coast d’où des milliers d’Africains partirent pour un « voyage sans retour ».
Mais, ce sera, aussi, l’occasion pour Barack Obama d’adresser des messages forts à l’Afrique qui doit prendre son destin en main, et en finir avec les conflits, le sous-développement, la corruption et les pratiques anti-démocratiques.
Pour Washington, le Ghana est un exemple à méditer comme un extraordinaire modèle de succès pour sa bonne gouvernance et sa notable croissance économique.
Tout ceci ne doit pas cacher les énormes enjeux derrière la visite du Chef de l’exécutif américain. Enjeux économiques, essentiellement, avec le souci de Washington de contrecarrer l’offensive chinoise, vraie menace commerciale pour les partenaires traditionnels de l’Afrique.
Aussi, Washington qui tend à diversifier ses approvisionnements pétroliers pour ne plus dépendre des pays du Moyen-Orient, convoite-il le pétrole ghanéen.
Pour sa part, Accra cherche à satisfaire un besoin urgent en investissements directs. Il est vrai qu’elle enregistre un déficit budgétaire important et une inflation de 20%.
Pour les Etats-Unis comme pour le Ghana, les bases d’un partenariat se dessinent et balisent la route pour d’autres pays d’Afrique.
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.