Obama’s Reflections

<--

Un an après son Inauguration le 20 janvier 2009, 44th livre ses impressions et réflexions à People magazine et se livre à un exercice de sincérité sur ce qui n’a pas marché. Plutôt rare ces temps-ci. L’année qui vient sera formidable alors?

Le Prez a reçu People, magazine très grand public, avec sa femme Michelle et a un peu vidé son coeur sur sa première année de fonction. Pas le genre amère mais plutôt “c’était encore plus dur que je croyais…” par exemple, sans détour, il avoue avoir été très en arrière de la plaque pour faire changer le fonctionnement de Washington c’est à dire le travail avec le Sénat et la Chambre. Et puis, Il ressent comme une perte cette atmosphère magnifique qui a existé au moment de son investiture. La division a remplacé la cohésion nationale et il va recentrer sa deuxième année autour de cet objectif. Ce sera sûrement une priorité comme de réunifier le pays autour de ses valeurs, le travail par exemple.

Il comprend que les gens qui avaient cru dans sa campagne “hope” et “change” soient déçus. mais il a trouvé le pays dans un état encore bien pire que ce qu’il avait pu croire. Des étapes décisives ont été franchies en 2009 et cette année verra du changement.

People ne serait pas People s’il n’essayait pas de glisser Tiger Woods dans l’interview. Et là c’est un peu la gamelle. A la question “Tiger peut-il se réhabiliter?” La réponse vient aussi sexy qu’un prêche de presbytérien pas “jetant”. “Absolutely” et il passe la morale du genre: chacun fait son examen de conscience, trouve ses faiblesses et les répare. On a compris c’est pas son affaire.

Intermède Michelle qui isole dans l’année, un moment exceptionnel : la rencontre de ses filles Malia et Sasha avec le pape. Il leur aurait dit” comment va l’école” “Bien” auraient-elles répondu. Emouvant non?

Alors le B+ qu’il s’était accordé comme note bienveillante au moment de l’anniversaire de l’élection. Il le maintient malgré l’affaire de l’avion Amsterdam/Detroit. Sa justification est simple: pendant cette année les US ont fait un travail inouï en sécurité intérieure. On le souhaite.

Pour finir Potus, de façon personnelle, évoque un manque et une satisfaction. Le manque c’est clairement le contact avec les personnes et l’interactivité du quotidien avec les gens. La satisfaction vient de la dimension solitaire des décisions graves à prendre comme l’envoi de troupes en Afghanistan. Eh bien il aime ça et il s’y sent plutôt bon. On le croit.