After the iPhone and the iPad… the iCar

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Après l’iPhone et l’iPad… l’iCar

Les industriels du mobile traversent les crises avec une certitude chevillée au corps : nous ne connaissons pas encore tous les champs économiques que la communication mobile peut fertiliser. En France, les derniers chiffres publiés par le régulateur font état d’un taux de pénétration du mobile supérieur à 95% de la population. Qu’à cela ne tienne, le marché ne va pas s’arrêter là. Car le téléphone mobile s’est mis aux SMS, puis à la musique, aux courriels, aux jeux vidéo et à l’accès Internet. Nous en sommes maintenant à la vidéo et à la télévision.

Où en serons-nous demain ? Sans tomber dans une religion de la croissance éternelle, on voit de nouveaux usages ouvrir un à un de nouveaux marchés. Le succès de l’iPhone et de sa plate-forme de minilogiciels a fait émerger en moins de deux ans une profession, celle de développeur d’application mobile. Le pendant de cet élargissement spectaculaire du marché est l’effacement progressif des frontières entre les métiers. Apple, Google et même Intel sont ainsi devenus des acteurs incontournables du mobile.

Des industriels d’autres horizons se retrouvent aux côtés des géants du mobile au salon mondial qui ouvre ses portes à Barcelone. Déjà les maisons, les machines ou les automobiles peuvent être communicantes. Les promoteurs ou les constructeurs automobiles planchent depuis longtemps sur ces nouveaux services. Mais ce n’est pas tant de ruptures technologiques que viendra la croissance. Peut-être faudra-t-il qu’un Apple devienne fabricant de voitures et lance une iCar pour que de nouveaux usages décollent, de la même façon que l’Internet mobile, développé depuis des années, a dû attendre l’iPhone pour devenir une réalité.

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