L’histoire donnerait-elle raison à George W. Bush? C’est bien sa politique de démocratisation de l’Irak, lancée il y a sept ans après la chute de Saddam Hussein, qui s’affirme, élections après élections et en dépit de graves ‘erreurs stratégiques initiales. Ce week-end, les Irakiens se sont encore massivement mobilisés pour aller voter, malgré les intimidations d’al-Qaida (38 morts dans des attentats). La minorité sunnite, qui s’abstenait jusqu’alors, a pris le chemin des urnes. Les partis islamistes confirmeraient leur recul selon les premières estimations. Comme l’écrit, ce lundi, l’envoyé spécial du Figaro à Bagdad, Adrien Jaulmes: “L’invasion américaine et l’instauration d’un nouveau régime ont propulsé le pays dans un système démocratique sans équivalent dans le monde arabe, si l’on exclut le cas particulier du Liban”. Mais les médias se gardent, en général, de rappeler la paternité de ce succès, qui contredit leurs analyses moutonnières et anti-bushistes. Ayant été de ceux qui ont soutenu la stratégie américaine de 2003, je me réjouis d’autant plus de cette réussite, même si tout n’est pas encore parfait. Le sort des Chrétiens d’Irak demeure révoltant.
A ceux qui estiment qu’il existe une incompatibilité entre l’islam et la démocratie, les Irakiens apportent, année après année, un démenti qui rejoint l’aspiration à la liberté de très nombreux Iraniens. Des reportages télévisés montraient, ces derniers jours, les affiches électorales de candidates aux législatives irakiennes, photographiées sans voile (Olivier Besancenot a-t-il conscience de sa régression, quand il défend sa candidate voilée ?). Pour ma part, j’ai en mémoire les affirmations péremptoires de ces innombrables commentateurs qui assuraient qu’une démocratie ne s’impose pas (en dépit des exemples du Japon ou de l’Allemagne) et que le recours à la force ne pouvait que consolider le terrorisme. Les adeptes du “soft-power”, ces nouveaux munichois qui tiennent le haut du pavé en France, restent prêts à temporiser devant le nouvel “islamo-fascisme”, ainsi désigné par Bush et les néoconservateurs. Si les “anti-guerre” avaient été suivis, la démocratie ne serait pas en Irak.
The price was 5% of Iraqi’s dead, 20% homeless, plus, plus, plus — 25 % of children born in Falugia have severe birth defects due to the use of depleted uranium!
Great move Dumbya!
Nolt all was lost Dumbya’s buddies made a fortune while robbing the treasury and bankrupting the country! The terrorists won big time!!!
This is a great post. It remains to be seen if democracy will succeed in Iraq, but things are looking better than ever. Bush got great advice from the Keegan’s and Gen. Petraeus. Also, Bush couldn’t have succeeded without his ally in the Sentate, John McCain. All of them get credit along with Bush.
@Bob Egan: Those depleted uranium myths have been debunked over and over again. Here is an article dating back to the Persian Gulf War (Hint: the (non-) effects haven’t changed since then):
http://reason.com/archives/2003/03/26/nuclear-genocide
(Reason magazine was against the Iraq war, by the way)
(The article cites, the World Health Organization, WHO, with a link)
Why not claim 110% birth defects since we’re making things up?
The millions of casualties (5%) myth has been debunked, also. The anti-war site http://www.iraqbodycount.org/ documented civilian deaths from violence between 95,639 – 104,338 TOTAL from the war start in 2003 to today. If there had been millions of deaths, the bodies surely would have shown up by now, there is no way that many could be hidden or destroyed without leaving unmistakable signs.
A victory at what price? A trillion debt to the Chinese government. Diminished American standing in the world. 4,379 dead American kids and another 31,693 maimed and wounded. Finally, a new President who is hellbent on turning America into a socialist hell hole. This is what the Iraq war cost America.
Iraq was in no way an American “victory”.