When the United States Apologizes to Gadhafi

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Les Etats-Unis se sont excusés d’avoir tourné en dérision l’appel au djihad de Kadhafi contre la Suisse et envoient un émissaire en Libye pour clarifier le malentendu. C’était la condition mise par la Libye à des bonnes relations avec les compagnies pétrolières américaines.

Le porte-parole du département d’Etat, Philip Crowley, s’était moqué de l’appel à la guerre sainte lancé par le colonel Kadhafi à l’encontre de la Suisse en disant que cela lui rappelait la diatribe du dirigeant libyen à la tribune de l’ONU en septembre dernier: “Beaucoup de mots, beaucoup de papier volant un peu partout et pas forcéement beaucoup de sens”.

La Libye a ensuite sommé Washington de s’excuser et mis en garde les compagnies pétrolières américaines. Hier Philip Crowley s’est exécuté: “ces commentaires ne sont pas le reflet de la politique américaine et ne visaient pas à être offensants. Je présente mes excuses s’ils ont été pris dans ce sens”.

Hier, Washington anonçait que Jeffrey Feltman, secrétaire d’Etat adjoint pour le Proche-Orient, se rendrait à Tripoli. Ce matin, un journal gouvernemental libyen, Al-fajr Al-Jadid parlait de “victoire” libyenne dans cette affaire.

Le conflit entre Berne et Tripoli a été provoqué par l’interpellation musclée à Genève d’un des fils du colonel Kadhafi, Hannibal, sur une plainte de deux domestiques l’accusant de mauvais traitements. En représailles à une décision suisse, la Libye a arrêté la délivranbce de visas aux ressortissants des pays de l’espace Schengen.

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