On the sidelines of his meeting with Barack Obama, Nicolas Sarkozy thought to deliver messages of optimism to a France that disapproves of him: the reform continues and the household is happy. Our correspondent in Washington reports.
It is the norm that a French president should never express himself regarding internal affairs while abroad. However, reality has become more complex. Nicolas Sarkozy is in the United States to discuss financial regulation, climate and terrorism with Barack Obama, but his actions reveal other subliminal messages to a France which sanctioned him in the polls.
No, he did not give up on reforming the country. While his own camp urges him to ease off on many subjects in order to focus on pensions, or even to pull back on his fiscal shield, the head of state found himself in New York on Monday talking about his reform plans that led to his election in 2007. “And changing is tough, it upsets routines, it causes concern. But a statesman’s duty is to pursue change when it’s necessary. Basically, I think when a politician is elected, he’s only traveled a tenth of his/her route . . . political leaders . . . must be like CEOs, judged by the results of what we do,” he said to students of Columbia University. Carla Bruni-Sarkozy smiled during his speech. While at the platform, he was thrilled by the sight of her and of their famous Franco-Italian marriage. Hand in hand, they walked away, and hand in hand they subsequently went to the French Institute, as though it was only her who was supposed to be there. Walks, tender gestures and smiles for photographers before a private dinner with the Obamas, two years after their wedding, were ways Nicolas Sarkozy was determined to present an image of a perfect couple in New York. This is not the true case — far from it — with his relationship, according to the press.
Distant from the French Media
Although he had planned to participate, yesterday afternoon, at a joint press conference with Barack Obama in the format usually provided for such meetings (two questions from the American press, two questions from the French press), the French president clearly avoided the French political media at the event. No informal meeting with journalists was held prior to the conference, as he may sometimes do when traveling. Most meetings have taken place behind closed doors. Nicolas Sarkozy met American editorial writers for an hour on Monday afternoon, without extending the invitation to their French counterparts, who waited in the rain until the end of the gathering, hoping that American journalists would share a few sentences of the valuable interview. However, the U.S. interviewers did no such thing.
Sarkozy à Washington : les clins d'oeil à la France d'un président fragilisé
[ 30/03/10 - 15H52 - actualisé à 17:56:04 ] 1 commentaire(s)
En marge de sa rencontre avec Barack Obama, Nicolas Sarkozy s'est attaché à livrer des messages d'optimisme à une France qui le boude : la réforme continue et son ménage est heureux. DE NOTRE ENVOYEE SPECIALE À WASHINGTON
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L'usage veut qu'un président de la République ne s'exprime jamais sur la situation intérieure française lorsqu'il est à l'étranger. Mais la réalité est un peu plus complexe. Nicolas Sarkozy est aux Etats-Unis pour discuter régulation financière, climat, terrorisme avec Barack Obama, mais son déplacement transpire d'autres signaux subliminaux qu'il envoie à une France qui vient de le sanctionner dans les urnes.
Non, il n'a pas renoncé à réformer le pays. Alors que son propre camp l'incite à lever le pied sur nombre de sujets - pour se concentrer sur les retraites -, voire à faire machine arrière sur le bouclier fiscal, le chef de l'Etat a retrouvé lundi à New York les accents réformistes qui ont fait son élection de 2007. « Le changement, c'est difficile, ça heurte les habitudes, mais le devoir d'un homme d'Etat, c'est de poursuivre le changement. Quand un homme d'Etat est élu, il n'a fait qu'un dixième du chemin. Comme le sont les chefs d'entreprise, il doit être jugé aux résultats », a-t-il lancé aux étudiants de l'université de Columbia. Oui, il est très heureux en ménage. Carla Bruni-Sarkozy a écouté tout sourire son discours, tandis qu'à la tribune il s'enthousiasmait, en la regardant, de la fameuse amitié franco-italienne. Main dans la main, ils sont repartis, main dans la main, ils sont arrivés ensuite à l'Alliance française alors qu'elle seule était annoncée. Promenades, gestes tendres, sourires aux photographes, avant le dîner privé chez les Obama : deux ans après leur mariage, Nicolas Sarkozy s'est attaché, à New York, à donner l'image d'un couple sans nuage. Ce qui n'est pas le cas, loin s'en faut, de sa relation avec la presse.
Distant avec la presse française
Même s'il avait prévu de se soumettre, hier en fin de journée, à une conférence de presse commune avec Barack Obama dans le format habituellement prévu pour ce type de rencontres (deux questions de la presse américaine, deux questions de la presse française), le président français a clairement tenu à distance cette presse politique française dont il ne comprend pas les critiques. Aucune rencontre informelle avec des journalistes comme il peut le faire parfois dans ses déplacements, la plupart des entretiens à huis clos et sans prise de parole à la sortie, des contacts lointains mêmes avec les conseillers de l'Elysée (y compris en charge de la communication). Nicolas Sarkozy a rencontré lundi après-midi des éditorialistes américains pendant une heure, en laissant la porte close à leurs homologues français. Lesquels faisaient la « sortie » de la réunion, sous la pluie, en espérant que les journalistes américains accepteraient de livrer quelques phrases du précieux entretien. Ce qu'ils n'ont pas fait.
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[T]he Republican president managed to make the meeting revolve around his interests — the debate about the 5% — and left out ... the White House’s attitude toward the Kremlin.
[T]he Republican president managed to make the meeting revolve around his interests — the debate about the 5% — and left out ... the White House’s attitude toward the Kremlin.