Obama in South Africa: “No, we can’t”

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La police sud-africaine prie pour que le président américain Barack Obama ne vienne pas assister aux matchs de son équipe pendant la coupe du monde de football.

“No, we can’t”. C’est en substance ce qu’a voulu dire le directeur de la police nationale sud-africaine, Bheki Cele, en évoquant l’hypothèse d’une visite du président Obama pendant la coupe du monde de football dans le pays. Le tournoi doit débuter le 11 juin.

“Nous prions pour que [les Etats-Unis] ne passent pas le premier tour” a récemment déclaré Cele, lors d’une intervention sur les moyens mis en œuvre pour garantir le bon déroulement de la compétition. Le chef de la police craint d’avoir affaire à un casse-tête sécuritaire si le président Obama décidait de venir soutenir son équipe, en cas de bons résultats.

La venue d’Obama a été évoquée il y a un mois par la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane, lors d’une visite à Washington. “Je me souviens l’avoir entendu dire qu’il pourrait venir si les Etats-Unis allaient en quarts de finale, qu’il pensait venir s’ils atteignaient les demis, et qu’il viendrait s’ils étaient en finale” a-t-elle dit. “J’en suis témoin” a plaisanté son homologue américaine, Hillary Clinton.

Une période de tensions

Le directeur de la police nationale estime qu’assurer la sécurité d’Obama reviendrait à “assurer la sécurité des 43 autres chefs d’Etats présents sur le territoire sud-africain” pendant le tournoi. Une mission difficile à assumer quand on connaît les problèmes d’insécurité que traverse le pays, à un mois de l’ouverture de la coupe du monde.

Par ailleurs, la police a annoncé le 6 mai, l’arrestation d’un “certains nombre de personnes [qui] planifiaient de tester leurs explosifs dans n’importe quel township [ghetto] noir”. Ces interpellations ont lieu après le meurtre, le mois dernier, du militant pro-apartheid Eugène Terre’Blanche.

Les Etats-Unis débuteront le tournoi par la phase de poules, qui les opposera à l’Angleterre, la Slovénie et l’Algérie. Une deuxième place leur suffirait pour passer en huitièmes de finale. Quant à la France, le directeur de la police nationale peut se rassurer : il ne devrait pas devoir assurer la sécurité de Nicolas Sarkozy trop longtemps…

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