After the reform of Wall Street comes climate reform. Continuing his legislative marathon in order to get as much of his program as possible through Congress before the midterm elections in November, President Obama launched his action plan to advance the cause of energy reform, which had been on hold in the Senate for a few months. But, as in the previous reform projects, it seems the Obama administration will have to cut back on some of its objectives.
One hundred days away from the midterm elections, a number of senators — Republicans but also some Democrats — balk at the idea of establishing a restrictive system limiting CO2 emissions, even if it is only imposed on one sector of the economy: electricity production.
Since the start of the oil spill in the Gulf of Mexico, the president has multiplied the opportunities to promote renewable energies. On July 15, he appeared at the wheel of an electric car during the groundbreaking ceremony of a factory in Michigan that produces batteries. On July 19, he brought together ministers and high officials from 21 countries in Washington for an international conference on clean energies. The conference was organized by Secretary of Energy, and Nobel Prize winner in Physics, Steven Chu.
These events occur just as the Senate is about to start actively moving toward a general discussion on a future bill. Senate Majority Leader Harry Reid announced that he would introduce a bill at the end of the month. The objective is to have discussed — and possibly voted on — a first legislative chapter before the August break.
The senators should start with the easy part: that which deals with the outcomes of the oil spill. The bill proposes to raise the ceiling of compensations owed by the oil companies in case of a disaster; it also reinforces security requirements and ensures the independence of the governmental branch which gives the go-ahead to drill in the sea.
Republicans would gladly stop there, but Senator Reid added three more chapters — and much more sensitivity — to this piece of legislation. One deals with renewable energies, and the last one concerns toxic gas emissions produced by the electricity industry. At the conclusion of a meeting with President Obama, John Kerry confirmed that the president remains “very clear about putting a price on carbon.” The Democratic senator criticized those who no longer want to hear about a bill on climate change by pointing out that, despite having passed 10 bills since Nixon, “None of them have done the job." But Jeff Bingaman — the president of the energy commission and also a Democrat — said it loud and clear: “There is a big gap between what the scientists say we should do to deal with climate change, and what the politics of the Congress today, and particularly the politics of the Senate, will allow us to do.”
Once again, what is at stake is the attainment of a super-majority of 60 votes. A few Republicans are open to the idea of a legal limitation. But the Democrats are the ones missing this time. If, during health care reform, the Blue Dogs, or moderate democrats, had been the ones to give the administration a hard time, this time it’s the Brown Dogs. Senators from coal mining or oil producing states are completely opposed to a quota system to put a ceiling on emissions. Senator Ben Nelson, a Democrat from Nebraska, indicated that he would even oppose the debate itself if the electrical companies were to be stigmatized.
Senator Harry Reid plans to reach out directly to public opinion. He recently invited a professor of neuroscience to explain to his team the need to change the language and to present the debate in terms of patriotism and energy independence rather than in terms of regulation.
Today, the Democrats must bring forth their concern for “clean energies” in opposition to the Republicans’ “dirty energies.” Senator Reid himself no longer uses the term “toxic gas emissions.” He speaks of “pollution.”
Barack Obama fait de la loi sur l'énergie sa nouvelle priorité
Après la réforme de Wall Street, le climat. Poursuivant son marathon législatif pour passer le maximum de son programme avant les élections intermédiaires de novembre, le président Obama a lancé l'offensive pour faire avancer la réforme de l'énergie, en panne depuis plusieurs mois au Sénat. Mais comme dans les dossiers précédents, l'administration semble devoir réviser ses objectifs à la baisse.
A cent jours des élections, nombre de sénateurs - républicains mais aussi démocrates - rechigne à instaurer un système contraignant de limitation des émissions de CO2, même s'il n'est imposé qu'à un secteur de l'économie : la production d'électricité.
Depuis le début de la marée noire dans le golfe du Mexique, le président américain multiplie les occasions de faire la promotion des énergies renouvelables. Jeudi 15 juillet, il s'est montré au volant d'une voiture électrique, lors de l'inauguration d'une usine de piles dans le Michigan. Lundi 19, il a réuni ministres et hauts responsables de vingt et un pays à Washington, pour une conférence internationale sur les énergies propres, organisée par le secrétaire à l'énergie et Prix Nobel de physique, Steven Chu.
Ces manifestations accompagnent le début des grandes manoeuvres au Sénat pour commencer la discussion générale sur un projet de loi. Le chef de file démocrate, Harry Reid, a annoncé qu'il allait introduire un texte à la fin du mois. L'objectif est d'avoir discuté - et éventuellement voté - un premier volet de la législation avant les vacances d'août.
Les sénateurs devraient commencer par la partie la plus facile : celle qui traite des suites de la marée noire. Le texte prévoit de lever le plafond d'indemnités dues par les compagnies pétrolières en cas de désastre ; de renforcer les exigences de sécurité et d'assurer l'indépendance du service du gouvernement qui donne les autorisations de forage en mer.
Les républicains en resteraient volontiers là, mais le sénateur Reid a attaché trois autres chapitres, nettement plus délicats, à cette législation. L'un traite des énergies renouvelables, et des "emplois verts" ; le deuxième porte sur les incitations fiscales pour réduire la consommation énergétique ; le dernier sur les émissions de gaz toxiques produites par le secteur de l'électricité.
A l'issue d'une réunion avec Barack Obama, John Kerry a confirmé que le président reste "déterminé à mettre un prix sur le carbone". Le sénateur démocrate a critiqué ceux qui ne veulent plus entendre parler d'un texte sur le climat : "On ne peut se contenter d'une loi portant seulement sur l'énergie. Nous en avons passé 10 depuis Nixon. Aucune n'a eu d'effet." Mais Jeff Bingaman, le président de la commission de l'énergie, démocrate lui aussi, l'a dit clairement : il n'y a "pas assez de sénateurs en faveur d'une limitation des émissions. Il y a un grand décalage entre ce que les scientifiques disent que nous devrions faire et ce que la politique au Sénat nous permet d'accomplir", a-t-il regretté.
Une nouvelle fois, l'enjeu est d'obtenir une super-majorité de 60 voix. Quelques républicains sont ouverts à l'idée de la limitation obligatoire. Mais ce sont les démocrates qui manquent à l'appel. Si, dans la réforme de la santé, les Blue Dog ou démocrates modérés avaient donné du fil à retordre à l'administration, cette fois ce sont les Brown Dog qui se distinguent. Elus d'Etats charbonniers ou producteurs de pétrole, ces sénateurs sont totalement opposés à un système de quotas pour plafonner les émissions. Le démocrate Ben Nelson (Nebraska) a même indiqué qu'il s'opposerait à ce que le débat s'engage si les compagnies d'électricité sont stigmatisées.
Le sénateur Harry Reid compte en appeler directement à l'opinion. Récemment, il a fait venir un professeur de neurosciences pour expliquer à ses équipes la nécessité de changer de langage et de formater les débats non pas en termes de régulation mais de patriotisme et d'indépendance énergétique.
Désormais, les démocrates doivent mettre en avant leur souci pour les "énergies propres" par opposition aux "énergies sales" des Républicains. Le sénateur Reid lui-même ne dit plus "émissions de gaz toxiques". Il parle de "pollution".
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U.S. companies, importers and retailers will bear the initial costs which most economists expect to filter through the supply chain as a cost-push inflation.
[T]he letter’s inconsistent capitalization, randomly emphasizing words like “TRADE,” “Great Honor,” “Tariff,” and “Non Tariff”, undermines the formality expected in high-level diplomatic correspondence.