Obama’s Middle Name: Hussein

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Barack Hussein Obama n’est pas né aux États-Unis et il est musulman ! Les sondages, continuent de trouver, contre toute évidence, un nombre considérable d’Américains pour le croire. Et une augmentation de ceux qui sont sûrs qu’Allah est son prophète. Le New York Times parle de misperception qui colle à son identité. Est-il responsable de ces ambigüités ? Peut-il les lever en s’exprimant lui-même ?

Deux ans après son élection, ces deux marronniers ont la vie dure. Un Américain sur quatre croit que 44th n’est pas né sur le sol américain, donc pas présidentiable, donc usurpateur de sa fonction. Et 18 % des Américains (Pew Research Center dans le NYT du 18 août) contre 11% en 2008, pensent qu’il est musulman et plus si affinités. Le chiffre bondit à 31% des Républicains ce qui frise l’hallucination. Les Démocrates eux-mêmes expriment un doute : ils étaient 55% en 2009 à le dire chrétien. Ils ne sont plus que 46% (CBS / NYT). Où sont passés les presque 10% qui étaient sûrs d’eux il y a un an ?

Pendant la campagne présidentielle, l’équipe démocrate avait envoyé aux media le certificat de naissance d’Hawaï. Fermez le ban. Et le livre écrit par Barack Obama, à 30 ans, Dreams from my father, contient les éléments sur ses convictions personnelles et métaphysiques. On verrouille le ban.

Mais les mentalités ne fonctionnent pas comme ça. La vérité prouvée n’empêche pas le désir de croire, fût-ce à des idioties démenties preuves à l’appui par la Maison-Blanche et reprises par les media. Ne revenons par sur le lieu de naissance. Pour la religion, on peut trouver dans le début du mandat un maillon de l’explication.

Lorsqu’il est arrivé à la Maison-Blanche, 44th n’a pas choisi de pasteur personnel, comme le pratiquaient ses prédécesseurs. Il y a eu des hésitations, des «va-et-vient» et finalement aucun chapelain n’est devenu le pasteur du président. Échaudé par le problème du révérend Wright pendant la campagne et le choix du pasteur Warren pour l’investiture, Barack Obama, plutôt laïc dans sa fonction, mais n’hésitant pas à s’exprimer au pupitre des temples, n’a sûrement pas voulu relancer une polémique. Et ce faisant, il a laissé cette fonction en creux sans donner d’explication. Et peut-être induit chez ses adversaires que s’il ne choisissait pas un révérend c’est qu’il avait en fait une autre foi. Musulmane par exemple.

Problème qui ne demande qu’à resurgir comme c’est le cas avec la mosquée Park 51 de Ground Zero et les déclarations tardives suivies d’un rétropédalage et enfin un «je ne regrette rien» qui plongent ses ennemis dans un délire difficile à endiguer.

De là à fantasmer un président sous influence islamique, par exemple, le trajet est court. Pas de révérend en vue donc…

Et aucun communiqué ne peut rien faire dans ce type de communication devenue «de crise» si ce n’est, à l’ Américaine, se «confesser» en public à la télé et dire. Pour avouer quoi ? quelle faute ? Un prénom choisi par ses parents ? Et entrer dans une spirale malsaine.

Plutôt réservé dans sa com’ personnelle, Barack Obama se sent sans doute plus de proximité avec la devise de communication de la Reine d’Angleterre : «Never complain, never explain», «Ne pas se plaindre, ne pas expliquer». Et préfère garder le silence sur son second prénom dont il n’a jamais fait mystère. Ni flagship.

Suggérons à ses supporters politiques, dans les mois à venir de nommer beaucoup de bébés garçons «Hussein» et d’en faire un prénom branché qui dédramatisera les choses. Chiche.