The news media "should be cautioned not to facilitate the leaking of classified documents," urged the spokesman for the U.S. Department of Defense before the release of documents on the Iraq war.
The U.S. Defense Department appealed to the news media not to publish the classified documents on the war in Iraq that the website WikiLeaks is about to release.
Col. Dave Lapan, the U.S. Defense Department spokesman, told Reuters, "News organizations should be cautioned not to facilitate the leaking of classified documents with this disreputable organization." He also urged WikiLeaks "to return the stolen documents to the United States government and ... not publish them."
WikiLeaks is about to release up to a half million classified logs, reports and notes in a few days. In order to cope with the situation, the Pentagon set up a 120-member team. "The same team we put together after the publication of the [Afghan war documents]," Lapan added.
Last July, the website created by Julian Assange had disclosed more than 70,000 documents on the Afghan war and led to a debate about the risks into which this disclosure had placed the American soldiers, their allies and Afghan informers.
Lapan’s statement was made while Australian Julian Assange's bid for work and residence permits was denied by the Swedish authorities on Monday. He had decided to go to live in Sweden to take advantage of the strict law on protection of journalists' sources.
Will there be any information disclosed about the victims of the Iraq war?
Although the conflict in Iraq is no longer at the forefront of public debate in the United States, the release of these documents could re-open the controversies over the most sensitive aspects of the conflict, especially over the scandal of the abuse of prisoners in Abu Ghraib prison. A source close to the case also mentioned some documents that could include information about the civilian victims.
According to Lapan, the Pentagon would know what documents WikiLeaks is about to release, and this could allow it to evaluate the potential consequences of their release more quickly. As for the Afghan case, the Pentagon and the U.S. Army, which opened an investigation in order to identify WikiLeaks' source, are focusing their attention on Bradley Manning, who had also worked as a military analyst of the war in Iraq.
Bradley Manning, currently imprisoned, has already been accused of leaking a classified video that shows a 2007 helicopter attack that killed a dozen people in Iraq, including two Reuters journalists.
Les USA demandent de ne pas diffuser les documents de Wikileaks
Les médias "ne devraient pas faciliter la fuite de documents classifiés", plaide le porte- parole du département américain de la Défense avant la publication de documents sur la guerre en Irak.
Le département américain de la Défense a appelé les médias à ne pas diffuser les documents confidentiels liés à la guerre en Irak que s'apprête à publier le site WikiLeaks .
Les médias "ne devraient pas faciliter la fuite de documents classifiés avec cette organisation peu recommandable",a déclaré à Reuters le colonel Dave Lapan, porte-parole du département américain de la Défense. Il a également exhorté WikiLeaks à "retourner les documents volés et à ne pas les publier".
WikiLeaks doit publier dans les prochains jour jusqu'à un demi-million de notes, de fiches et de mémos classés confidentiels. Pour y faire face, le Pentagone a affecté une équipe de 120 personnes. "C'est la même équipe que nous avions rassemblée après cette publication-là", a précisé le colonel Lapan.
En juillet, le site créé par Julian Assange avait rendu public plus de 70.000 documents liés à la guerre en Afghanistan et provoqué un débat sur le risque que cette diffusion faisait courir aux soldats américains et à leurs alliés et informateurs afghans.
Des déclarations qui interviennent alors que les autorités suédoises ont rejeté lundi une demande de permis de travail et de résidence pour l'Australien Julian Assange. Il a choisi de s'installer en Suède pour profiter de la législation très stricte dans ce pays sur la protection des sources des journalistes.
Des révélations sur les victimes de la guerre en Irak ?
Si le conflit en Irak n'est plus présent au premier plan du débat public aux Etats-Unis, la diffusion de ces documents pourrait rouvrir les polémiques sur certains des aspects les plus sensibles du conflit, notamment le scandale des sévices infligés à des détenus irakiens dans la prison d'Abou Ghraïb. Une source proche de l'affaire évoque aussi des documents qui pourraient contenir des révélations sur les victimes civiles.
Selon Dave Lapan, le Pentagone saurait quels documents WikiLeaks s'apprête à diffuser, ce qui permettrait d'évaluer plus rapidement les conséquences potentielles de leur publication. Pour ce qui est du dossier afghan, l'enquête ouverte par le Pentagone et l'armée américaine pour identifier la source de WikiLeaks se focalise sur Bradley Manning, qui a aussi travaillé sur l'Irak en tant qu'analyste militaire.
Bradley Manning, actuellement en détention, a d'ores et déjà été inculpé pour avoir transmis une vidéo classée sur une attaque menée en 2007 depuis un hélicoptère qui avait une dizaine de morts en Irak, dont deux journalistes de Reuters.
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