The American people brought to an end — more or less consciously — the concentration of legislative power in the hands of the Democratic Party and its president, Barack Obama. That is rather good news, even for the latter, in spite of the fact that it is a major electoral defeat.
During the first two years of Barack Obama’s presidency, Republicans, who no longer benefit from a true internal leadership, chose to carry out systematic opposition to government initiatives.
They played an ultra-partisan game and gave birth to an important group within the party — the famous “tea party” — where positions range from extremism to the most irresponsible form of reactionary ideas. This movement was victorious in the House of Representatives, but [they] most likely failed to achieve a similar victory in the Senate. A one-party supremacy in Congress and at the executive level creates too many temptations to drift toward complete hegemony.
The way the U.S. democratic system is set up, the leaders of the various congressional groups of the House of Representatives will be Republican, and those of the Senate will be Democrats. This means that important decisions must be negotiated and that Republican House leaders who oppose proposals made by the Obama administration will be forced to come up with alternative proposals. In other words, they will have to take responsibility for their actions and actually stick their necks out. In order to do that, they will have to ensure there is some sort of coherence within their own party, and that is not an easy task.
On the other hand, the presence of an opposing force in the midst of various demands, which a purely Democratic administration could not always refuse, is good news from an economic standpoint. In a bipartisan manner, Congress will support a necessary strict budget policy. In addition, employment stimulus plans will have to be agreed upon by both parties and will no longer be mere slogans.
What is clearly an electoral defeat should allow the Democratic Party — which relied on the Obama majority — to get a grip on itself, and it should allow the country to function better. It is in 2012 that the matter of the presidency will be subject to electoral votes. Let’s beware of Pyrrhus-style victories. This defeat can consolidate the American president’s chances of a reelection for a second term.
Beyond these considerations, economic constraints — as well as federal and local budget deficits — will not leave the new Congress with much leeway. That is rather good news for the world economy.
Le peuple américain a bien voté: la gestion de l’économie sera bipartisane.
Le peuple américain a mis fin, de manière plus ou moins consciente, a une concentration du pouvoir législative dans les mains du parti démocrate et de son Président, Barack Obama. C’est plutôt une bonne nouvelle, même pour ce dernier, quoiqu’il s’agisse d’une défaite électorale cinglante.
Durant les deux premières années de la présidence de Barack Obama, les Républicains, qui n’ont plus vraiment de leadership, ont choisi le camp de l’opposition systématique aux initiatives gouvernementales.
Ils ont joué un jeu partisan à outrance, et provoqué la naissance d’un groupe important à l’intérieur même du parti, la fameuse « tea party », dont les positions vont de l’extrémisme au réactionnaire le plus irresponsable. Ce mouvement a remporté une victoire à la Chambre des Représentants, mais probablement évité une victoire similaire au Sénat. La suprématie d’un seul parti au Parlement et a l’Executif crée trop de tentations vers la dérivée hégémonique.
Dans le fonctionnement de la démocratie américaine, les Présidents des divers groupes parlementaires de la Chambre seront républicains, et ceux du Sénat seront démocrates. Cela signifie concrètement que les décisions importantes devront nécessairement être négociées, et que les responsables républicains de la Chambre seront contraints, s’ils refusent des propositions de l’administration Obama, de faire des contre-propositions. En clair, ils devront prendre leurs responsabilités et se mouiller. Pour y arriver, ils devront assurer une cohérence a l’intérieur de leur propre parti, ce qui ne sera pas une sinécure.
Par contre, la présence d’un contrepouvoir face aux demandes diverses qu’une administration démocrate agissant en solitaire ne pouvait pas toujours refuser, est une bonne nouvelle au plan économique. De manière bipartisane, le Congrès soutiendra une politique de discipline budgétaire par ailleurs indispensable. Qui plus est, les mesures stimulant l’emploi devront être agréées entre les deux partis et ne seront plus seulement le sujet de slogans.
Ce qui est une défaite électorale devrait permettre au parti démocrate qui vivait sur les lauriers de la majorité Obama de se ressaisir et au pays de mieux fonctionner. C’est en 2012 que la question de la Présidence sera soumise au vote des électeurs. Méfions-nous des victoires à la Pyrrhus. Cette défaite peut consolider les chances d’une réélection du Président américain pour un second terme.
Au-delà de ces considérations, les contraintes économiques et les déficits budgétaires fédéraux et locaux ne laisseront pas de marge de manœuvre au nouveau Congrès. C’est plutôt une bonne nouvelle pour l’économie mondiale.
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.
Bi-partisan? I hope not, we are looking forward to complete gridlock until 2010, at which point we will reverse all of the socialist insanity.
Best regards,
Gail S
http://www.backyardfence.wordpress.com
Oops..I meant 2012!