Loin d’être enthousiasmés par les images des manifestants arabes réclamant liberté et démocratie, plusieurs ténors de la droite américaine s’en alarment. De Glenn Beck à Newt Gingrich, en passant par Mike Huckabee, ils ne voient dans la contestation des régimes autoritaires de la région qu’une menace aux États-Unis et à Israël. Certains d’entre eux vont même jusqu’à comparer Barack Obama à Jimmy Carter, qui a «perdu» l’Iran en 1979.
Ayez peur, ayez très peur. Les manifestations en Égypte pourraient mener à la «restauration du califat islamique» au Moyen-Orient et dans une partie de l’Europe. Notre mode de vie occidental pourrait bien y passer, une perte qui ne réjouirait pas seulement les Frères musulmans, mais également certains Américains de tendance communiste, dont l’ancien militant d’extrême gauche Bill Ayers et les membres du groupe antiguerre Code Pink.
Vous avez du mal à suivre les explications de Glenn Beck? Vous n’êtes pas seul. Depuis lundi, l’animateur de Fox News se surpasse, tenant les propos les plus alarmistes et établissant les liens les plus bizarres sur la crise dans le monde arabe. Il voit notamment dans la révolte tunisienne l’élément déclencheur d’une troisième guerre mondiale et, dans les manifestations égyptiennes, une répétition de la révolution islamique iranienne de 1979.
«Il n’est pas question de liberté. Il n’est pas question de démocratie. Il est question d’un État islamique», a-t-il déclaré lundi, partageant avec les téléspectateurs son opinion sur l’enjeu des bouleversements en Égypte.
Moubarak, «un ami de la paix»
Les commentaires de Glenn Beck, aussi loufoques puissent-ils paraître, illustrent un phénomène inattendu: après avoir applaudi sans réserve le discours de George W. Bush en faveur de la liberté et de la démocratie dans le monde arabe, une partie importante de la droite américaine s’alarme aujourd’hui de la vague de contestation populaire contre les régimes autoritaires de la région, dont celui de Hosni Moubarak.
Mike Huckabee, ex-gouverneur républicain d’Arkansas et candidat potentiel à la présidence en 2012, s’est notamment dit «choqué et surpris par la rapidité avec laquelle l’administration Obama a abandonné» le président égyptien, décrivant celui-ci comme «un ami de la paix et de la stabilité».
Le télévangéliste texan John Hagee, fondateur de l’organisation Christians United for Israel, s’est inquiété de son côté de l’impact des manifestations égyptiennes sur la sécurité de l’État hébreu.
«Israël sera bientôt entouré par des ennemis assoiffés de sang», a-t-il écrit sur son site internet. «L’Amérique les supportera-t-elle? Notre président n’a certainement pas supporté Israël jusqu’ici. Pourquoi changerait-il maintenant.»
Obama et Carter
Depuis le début de la révolte contre le régime Moubarak, plusieurs tenants de la droite ont établi un parallèle entre Barack Obama et Jimmy Carter, laissant entendre que le 44e président risquait de voir l’Égypte tomber sous la férule d’islamistes, comme cela avait été le cas pour l’Iran durant la présidence de Carter. Selon Newt Gingrich, autre candidat potentiel à la présidence en 2012, Obama devrait porter une partie du blâme si un tel scénario se réalisait.
«Le président est allé au Caire et a prononcé son fameux discours dans lequel il a expliqué que nous devrions tous être amis parce que nous sommes tous les mêmes et qu’il n’y a pas de différence entre nous. Eh bien, je pense qu’il y a de nombreuses différences entre les Frères musulmans et le reste d’entre nous», a déclaré l’ancien président de la Chambre des représentants lors d’une entrevue sur Fox News.
Pardon me for saying that the story is full of holes. It needed balancing. From Egyptians point of view both Israel and America have in no way been a blessing to Egypt and the Palestinians. I am not against the Jews. They have a knack to ride out all sorts of crises and storms, some of which have been of their own makings. Take the creation of Israel. It claims its right on Biblical grounds when God gave it to them. Okay. But how come Israel dispensed with God at Israel’s creation? “God id not do enough for Jews,” said Ben-Gurion. So allegiance to God was replaced by a symbolic “Rock of Israel.” America is by itself under an ominous threat – from within. It has lost the luster of its moral high ground. Its blind support and military aid to Israel contributed to the genocide of Palestinians and continuation of authoritarian rule in the Middle East. Much of the democracies in the American supported countries are puppet show. These can be fixed by binding them with democracy’s playing rules. Examples are Pakistan and India. Afghanistan is destiny lies in its location of a “conduit” to trade and transit to and from a resurgent central Asia. The Taliban and Al Qaida have no room in a democratic world. Now let us look at the threat of Islamic Brotherhood and the likes of it. These outfits are mediocre, authoritarian, more rhetoric than substance and quite unfit to meet workings of modern states. God keeps a balance in world powers. God stopped Arabs from the threat to France when Liberia fell to the Arabs. God stopped the Ottomans at Vienna. Iranian theocracy has suffered a big crack in its credibility by its rigging of recent elections and suppression of dissent. Egypt would soon adapt to democracy just like Turkey. If a referendum is held for Jews to say ‘yes’ or ‘no’ about Israel on the basis of staying on the right or wrong side of God, you know the answer.