Congress: Taking a Chainsaw to the Budget

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Après deux années à enrager contre les gouvernement dispendieux de Barack Obama, qui devait faire face à un déficit abyssal du, en grande partie, aux réductions d’impôts de George W. Bush en faveur de ses amis les plus riches, les Républicains sont enfin en position de proposer leur propre budget. Les Américains se préparent à une douche glacée. La Chambre des Représentants propose des coupes budgétaires de 32 milliards de dollars. Mais ces coupes ne tomberont pas sur toutes les têtes de la même manière.

Sont principalement visés les programmes sociaux, comme ceux qui permettent la formation professionnelle en vue de la réinsertion, la protection de l’environnement, les programmes de santé, comme les Community Health Centers, qui permettent aux plus modestes de recevoir des soins, ou le National Institute of Health, certains programmes de lutte contre la délinquance, et même le train à grande vitesse, le FBI et les contrôleurs aériens. Tous ces programmes ont une chose en commun (hors le fait que les supporters financiers du GOP ne seront pas affectés par ces coupes, ou alors positivement, comme avec les coupes touchant à l’environnement ou à la qualité de l’eau): il s’agit de programmes pour lesquels le rôle du gouvernement est indispensable. Ce n’est pas le secteur privé qui va remplacer le célèbre Center for Disease Control, par exemple.

Mais ces coupes budgétaires qui arrivent au mauvais moment et qui touchent les mauvais programmes, ne sont pas suffisantes pour les alliés des Républicains du Tea Party. Ceux-ci ont réussi à forcer la main du GOP en exigeant non pas 32 milliards, mais 100 milliards de coupes. Pourquoi 100 ? Sans doute parce que la rondeur du chiffre faisait un bon slogan. Le budget doit être en place avant le 4 mars, faute de quoi, le gouvernement pourrait être en chômage technique par la faute des Républicains et de leurs exigences purement démagogiques.

Il est temps que les Démocrates et la Maison Blanche s’opposent à ces coupes budgétaires en faisant valoir que c’est la santé et même la vie civique de la nation qui est en jeu.

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