First, delightful news: Despite all the noise made by conservatives, American citizens aren’t really interested in them — at least not for the White House.
According to the latest New York Times/CBS poll, aside from former Arkansas Governor Mike Huckabee, Americans don’t know the potential candidates. And when they do, they don’t have a very good opinion of them. Sarah Palin — certainly the most well-known of all possible White House hopefuls — is viewed negatively by 55 percent of the population.
Now, depressing news for America: An absurd and toxic idea, born on the Internet, is in the process of becoming a bill in several states.
The question of Barack Obama’s birthplace has moved from the most unstable and extreme fringe to the Internet (often the same thing). And now it’s on the verge of translating into “real” life. The quotation marks are necessary because the idea is so crazy that one wonders where reality is.
Bills that would require proof of birthplace for candidates in any election are being considered by five states and will soon be considered by a half-dozen others. Happily, some — like Jan Brewer, Republican governor of Arizona — understand the ridiculousness of the question. But Oklahoma could be the first state to require certified and authenticated proof of birthplace for all candidates. And Louisiana Governor Bobby Jindal affirmed that he would enthusiastically sign a law on the question if one were submitted to him. According to a recent poll, 25 percent of Americans believe that the 44th president was born outside the United States and therefore occupies the White House illegally.
Many bills on the question have failed, but the upcoming presidential campaign and primaries are reviving the idea. What’s more, this question could be subject to proposal for a popular vote during the primaries — a tactic devised by Karl Rove, George W. Bush’s electoral guru — to get conservatives out and mobilizing, giving Republican candidates a greater chance of being elected.
D'abord une nouvelle réjouissante, malgré tout le bruit que font les conservateurs: ils n'intéressent pas vraiment les citoyens américains. En tout cas, pas à la Maison Blanche. Selon le dernier sondage New York Times/CBS, les Américains ne connaissent pas les candidats potentiels, à part l'ancien gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee. Et quand ils les connaissent, ils n'en ont pas une très bonne opinion. Sarah Palin, qui est certainement la plus connue de tous les éventuels aspirants à la Maison Blanche, a une image négative pour 55% des citoyens.
Ensuite une nouvelle déprimante pour l'Amérique. Une idée absurde et toxique, née sur internet, est entrain de devenir projet de loi dans plusieurs Etats.
La question du lieu de naissance de Barack Obama est passée de la frange la plus extrémiste et instable, à internet (c'est souvent la même chose). Et voilà que cette question est sur le point d'avoir une traduction dans la vie "réelle". Il faut mettre des guillemets, parce que l'idée est tellement saugrenue que l'on se demande où est la réalité.
Des projets de loi qui exigeraient la preuve du lieu de naissance aux candidats à des élections, quelles qu'elles soient, sont examinées par cinq Etats et le seront bientôt par une demi douzaine d'autres. Heureusement, certains se rendent compte du ridicule de la question, comme Jan Brewer, le gouverneur Républicain de l'Arizona. Mais l'Oklahoma devrait être le premier Etat à exiger une preuve certifiée authentique du lieu de naissance de tout candidat. Mais le gouverneur de la Louisiane, Bobby Jindal, a affirmé qu'il signerait avec enthousiasme une loi sur la question si elle lui était soumise. Selon un récent sondage, 25% des Américains croient que 44th est né hors des Etats-Unis et donc qu'il occupe illégalement la Maison Blanche. Bon nombre de projets de loi sur la questions ont échoué, mais l'arrivée de la campagne présidentielle et des primaires, redonne du tonus à l'idée. En plus, cette question pourrait faire l'objet d'une proposition de vote populaire au moment des primaires, technique inventée par Karl Rove, le gourou électoral de George W. Bush pour que les conservateurs sortent de chez eux et se mobilisent, donnant une plus grande chance au candidat Républicain d'être élu.
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[T]he Republican president managed to make the meeting revolve around his interests — the debate about the 5% — and left out ... the White House’s attitude toward the Kremlin.