Same-Sex Marriage

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De même sexe

Par Ben-Clet

Samedi 25 juin 2011. Le Sénat de l’Etat de New York a voté un texte reconnaissant le droit au mariage homosexuel. Plus prosaïquement, cet Etat, le plus peuplé aux Etats-Unis, reconnaît les unions entre personnes de même sexe : homme & homme, femme & femme.

En Angleterre, la très officielle Eglise anglicane ne peut pas être accusée de manquer de suite dans les idées. En effet, après avoir ordonné les premières femmes évêques, elle s’apprête à autoriser des évêques homosexuels. L’un des ses doyens, Jeffrey John, n’a-t-il pas contracté en 2006 un « partenariat civil » avec un autre prêtre, assurant vivre dans le célibat, synonyme de « chasteté » !

Ces étrangéités troublent les hiérarques et fidèles d’Afrique. La preuve ? Deux mois après la visite historique du pape Benoît XVI au Royaume Uni, trois évêques anglicans ont annoncé en novembre 2010 qu’ils rejoignaient, avec deux autres transfuges, l’Eglise catholique. Ils entendaient ainsi marquer leur opposition à l’ordination des évêques femmes ou la bénédiction des unions homosexuelles.

En Italie, un homme marié à une femme a voulu, dans ses caprices, changer de sexe. La chirurgie l’y a aisément aidé. Alors, l’Etat civil lui demande maintenant de divorcer parce qu’elle (il ?) n’a plus les attributs de l’homme qui avait, des années avant, contracté un vrai mariage hétéro avec une vraie femme !

Etats-Unis, Grande Bretagne, Italie, Portugal,… la liste des abolitionnistes du sacro saint mariage biblique va s’allonger. Plus on se développe matériellement, a dit un philosophe, plus la mentalité retourne à l’état de la nature, l’état sauvage. Chez les Yankees, comme chez les Européens, le thème de mariage homo a, depuis toujours, traversé la société pour revêtir des oripeaux plus politiques. Au point d’influer sur élections au profit ou en défaveur de ses défenseurs et adversaires.

Qu’en pensent les Africains, loin de la délectation qu’affichent les médias internationaux ? Ce débat là est surréaliste. Ecoutons un baobab répondre en dialecte, après avoir méticuleusement dévisagé l’impudent questionneur.

« Y aurait-il des homo et lesbiennes braillards aujourd’hui s’il n’avait pas existé papa et maman, leurs grands-parents et toute la généalogie ? Qu’adviendrait-il de l’Europe et des USA dans 50 ans quand TOUS les Européens et Américains se seront convertis, à travers une licence épicurienne, en homo et lesbiennes ? Préparez-vous, Africains, à coloniser outre Atlantique et outre Méditerranée».