Will Michele Bachmann’s Husband Come Out of the Closet?

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La dernière blague à Washington: Si Michelle Bachman est élue à la Maison Blanche, l’Amérique aura une présidente et une First Lady.

Depuis quelques temps, cette histoire alimente les talk shows satirique, mais aussi les networks: Marcus Bachmann est-il gay ?

En d’autres temps, cette question n’aurait pas lieu d’être. La question de l’homosexualité ou non du mari de la candidate conservatrice aux primaires Républicaines, est en effet une affaire privée.

Mais Michelle Bachmann et son mari ont fait de l’homosexualité, comportement satanique, selon eux, un des thèmes de leur campagne et Marcus Bachmann dirige une clinique dans laquelle il dispense des “thérapies” pour “convertir” ses patients gays et les “guérir” (Il faut beaucoup de guillemets lorsque l’on parle du couple). Bien que Bachmann s’en défende, ABC News a mené son enquête et diffusé un film dans lequel, grâce à une caméra cachée, on peut voir comment un patient gay est l’objet de pressions pour le convaincre de changer d’orientation sexuelle. Tout ceci serait risible si Michele Bachman n’était pas en tête des sondages dans l’Etat de l’Iowa, cinq points devant Mitt Romney.

Jon Stewart, le très influent animateur de l’émission de satire politique The Daily Show, a mis les pieds dans le plat. Devant les millions de téléspectateurs qui suivent chaque jour son émission, il a suggéré que Marcus Bachman était un hypocrite, condamnant les homosexuels alors que lui-même serait gay. Selon Stewart, tout, dans le comportement du mari de Michele Bachman soulève des doutes, à commencer par sa façon de parler, que l’on dirait tirée de Certains l’aiment chaud, tellement elle est caricaturale.

Andrew Sullivan, journaliste influent du Daily Beast et lui-même militant homosexuel, a lui aussi repris l’accusation. Et tout à coup, la blogosphère américaine ne parle plus que de cela.

Le site gay, Gaydar.net a offert à Marcus Bachman une carte de membre à vie.

Bref, Michelle Bachman est en train de découvrir: 1. Qu’être candidate à l’élection présidentielle n’est pas de tout repos et qu’en tout cas cela l’expose à l’oeil scrutateur des médias américains. 2. Que l’hypocrisie finit par se retourner contre l’hypocrite. 3. Que cette hypocrisie pourrait bien mettre un terme à sa campagne après d’autres bourdes et découvertes de problèmes médicaux _ migraines foudroyantes _ qui la rendent inopérante plusieurs jours par mois. Un problème lorsque l’on est le commander in chief. Mais peut-être moins que d’avoir un mari gay dans le placard.

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