Les Clinton – Bill, Hillary et Chelsea – fascinent l’Amérique. Les deux présidences de Bill, le scandale Lewinsky surmonté, la candidature ratée d’Hillary en 2008 et son formidable retour en secrétaire d’État du président Barack Obama, le mariage de Chelsea… font de leur vie une saga romanesque permanente. Et Politico, preuves à l’appui, veut nous persuader que Chelsea va continuer la légende en sautant dans le bain politique. Plusieurs indices montrent sa détermination. Jusqu’où ira-t-elle ?
Chelsea Clinton, 31 ans, est sortie du cocon familial ultra protégé voulu par ses deux parents, à l’occasion d’un évènement politico-familial que son père a décrit lors d’une interview au magazine People en 2008. Il a déclaré avoir su ce jour-là qu’elle ferait de la politique, alors qu’avant il croyait qu’elle était allergique à tout ce qu’ils faisaient tous les deux. C’était après l’échec de sa mère, arrivée 3ème, dans la primaire Démocrate de l’Iowa en janvier 2008. Elle a fait l’analyse que sa mère n’avait pas convaincu les jeunes qui n’avaient donc pas voté pour elle. Chelsea a écrit au président de son université de New York pour lui dire qu’elle prenait un congé indéfini pour faire campagne aux côtés d’Hillary. Et elle a aimé ça et comme dit son père mais pas seulement lui, elle y est bonne. Le Washington Post lui trouve l’énergie de son père et le tempérament de sa mère, avec un côté très cool.
Elle cultive une nouvelle envergure – militante bras dans le cambouis – initiée dès 2010 où elle a mené, par téléphone, campagne pour les droits et le mariage des gays, pour le compte de l’organisation Human Rights.
Elle parle en public et monte sur la scène. Lors du 7ème Clinton Global Initiative 2011, véritable Davos américain – très centré sur les femmes leaders – organisé par son père chaque année au moment de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, elle a créé la sensation en interviewant sa mère Hillary sur des sujets technologiques et politiques.
Elle est entrée au Conseil d’administration de l’entreprise Interactive Corporation de Barry Diller, tycoon des media. Ce poste lui permet d’avoir une visibilité exceptionnelle sur toute l’industrie de l’information et de la production. Barry Diller n’est pas un tendre et ce choix est un pied à l’étrier sans état d’âme.
Bien sûr, on pense élections et l’approche de 2012 est un bon tremplin. Le Gouverneur Cuomo de New York pourrait avoir des idées. Et le parti démocrate aussi. Alors pourquoi ne pas rêver à Hillary mère d’une future présidente des USA ?
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.