U.S. Primaries: Romney’s Worst Fault? He Speaks French!

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Au lendemain de la large victoire de Mitt Romney dans le New Hampshire, le camp de son rival Newt Gingrich affûte ses arguments contre Mitt Romney en prévision de la primaire en Caroline du Sud.

Après s’en être pris à son passé de repreneur d’entreprises, l’ancien président de la Chambre des représentants a exhorté jeudi les électeurs de cet Etat sudiste traditionnellement conservateur à se rallier à lui. “Je ne crois pas qu’un modéré puisse affronter Barack Obama avec succès car il n’y aurait pas assez d’écart entre eux, a estimé Newt Gingrich lors d’une réunion publique à Rock Hill, devant quelque 250 partisans. Le seul moyen de battre Barack Obama est de le battre avec un conservateur.”

“Mais quoi de pire pour un républicain que d’être comparé à un modéré ?”, s’interroge The Daily Beast, qui met en ligne le dernier clip posté par l’équipe de campagne de Gingrich. “Etre accusé de parler français”, répond le site américain.

Dans une vidéo, intitulée French connection, qui assure que Romney “le modéré” “dirait n’importe quoi pour gagner”, l’ancien gouverneur du Massachusetts est comparé au démocrate John Kerry, qui comme lui parle français. Un clip “déroutant”, selon le quotidien américain.

En remportant dans l’Iowa et le New Hampshire les deux premières étapes du processus de désignation du candidat républicain à la présidentielle du 6 novembre, Mitt Romney a conforté son statut de favori, et une victoire en Caroline du Sud le placerait en position idéale pour la nomination.

Newt Gingrich, arrivé en quatrième position dans le New Hampshire avec moins de 10 % des voix, est crédité de la deuxième place dans les sondages en Caroline du Sud derrière l’ex-gouverneur du Massachusetts, qui profite de la division du camp conservateur.

“Je crois que je suis le seul capable d’unir le mouvement conservateur”, a insisté Newt Gingrich, allusion à ses rivaux Rick Santorum et Rick Perry, qui lui disputent la place de champion de l’aile droite du Grand Old Party. Et pour cela, aucun argument ne semble lui faire peur.

Romney n’a pas à s’en faire. Il peut compter sur des soutiens de poids comme John McCain, qui ne sait plus très bien toutefois s’il soutient Obama ou Romney…

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