Gingrich’s Lunar Orbit

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Gingrich en orbite … lunaire

Newt Gingrich a compris l’essentiel : dans une campagne électorale (américaine), il faut maintenir les medias en haleine.

Tous les jours, c’est lui qui fait le buzz. Peu importe le réel, pourvu qu’on ait les idées. Grandes, de préférence.

– “Big ideas”, revendique-t-il.

Newt est l’homme des grandes idées. Ezra Klein en a décortiqué quelques unes.

– “Big bad ideas”

Sa réforme de la fiscalité, déjà. Elle permettrait à Mitt Romney de payer 0 % d’intérêts sur ses dividendes.

Etc..

Le site “Supervillain or Newt” a même créé un jeu où on peut s’entraîner à distinguer les vraies idées gingrichiennes des copies.. (Exemple: utiliser le nucléaire pour provoquer des mouvements géologiques qui aideraient le secteur immobilier en créant un littoral plus long. Newt ou pas Newt ?)

Dernière idée en date: s’installer sur la lune. Newt avait déjà proposé d’y faire des forages. Hier (à Cap Canaveral), il a promis que les Etats-Unis auraient une base sur la lune avant la fin de son mandat (le deuxième. Newt voit grand, on vous dit)

Une source inépuisable de “jokes”:

– “Newt promet la lune”, a titré le Washington Post.

Le mot qui revient systématiquement chez Newt: c’est “fantasy”. Mais il ne s’applique pas à lui.

Pourtant… L’une des déclarations les plus parlantes du candidat est celle où il avoue qu’il a encore quatre ans (et qu’il a gardé un faible pour les dinosaures). C’était dans une interview au magazine Esquire.

– « Il y a une large part de moi qui a toujours quatre ans. Je me réveille le matin et je sais que quelque part, il y a un cookie. Je ne sais pas où il est mais je sais que c’est le mien et qu’il faut que je le trouve. Ma vie est une étonnante partie de plaisir ».

Ou, en version originale, recueillie par le journaliste John H. Richardson …

“There’s a large part of me that’s four years old,” he tells you. “I wake up in the morning and I know that somewhere there’s a cookie. I don’t know where it is but I know it’s mine and I have to go find it. That’s how I live my life. My life is amazingly filled with fun.”

He says this in the same office, with the same assistant at his side and a digital recorder on the table.

Last year, at sixty-five, he converted to Catholicism. He credits this to Bisek, a willowy blond who sings in a church choir. “Callista and I kid that I’m four and she’s five and therefore she gets to be in charge, because the difference between four and five is a lot.”

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