President Barack Obama put an end to the Keystone Pipeline Project, a 7-billion-dollar, 2,500-km supply network linking Alberta and Texas. The president's decision may not come as a big surprise as 2012 is an election year. Obama probably wants to avoid losing votes in the several states that the pipeline would cross. This project has become the subject of an intense protest by both environmental groups and citizens, who fear that possible spills would pollute groundwater.
However, the refusal this week, which did not please the Canadian Prime Minister Stephen Harper, also included an invitation to the developer, TransCanada Pipelines, to submit an alternative route at a later date, so the project is still possible in the future.
Just before this story, a project called the Northern Gateway taking place entirely on Canadian soil also made headlines. The Northern Gateway, which would link Alberta and the marine terminal in Kitimat, British Columbia, aims to build a 1,177-km natural gas and crude oil transportation network, at a cost of $3.5 billion.
The government fears that this project may be interrupted by radical environmental groups who could "hijack [the] regulatory system to achieve their [own] radical ideological agenda," in the form of juridic hearings concerning the environmental impacts. At least that's the opinion held by the Minister of Natural Resources, Joe Oliver, referring to opponents of the project.
(Not surprisingly, the Conservatives represented by Mr. Oliver have nothing to say against foreign multinationals who are as equally hated as these radical environmentalists.)
The minister's speech has betrayed the feelings of the Conservative government against those who oppose them. This attitude has spread like wildfire since it concerns the oil sands industry, which Prime Minister Harper has defended vigorously in all forums. This industry, remember, is largely based in Alberta, where the Conservatives have broad electoral support.
The Harper government wants to move forward with this supply project, with the view to develop new export markets for their oil. This is the only good element of this idea. Over 99 percent of our oil is exported to the United States and, commercially speaking, it is not wise to become dependent on a single buyer. But building a pipeline is risky business, as it transports highly flammable and polluting substances. Accidents, despite what the sponsor Enbridge says, are numerous. In addition, the pipeline must cross geographic areas deemed treacherous. Furthermore, all paths lead to a region of the Pacific coast where the sea traffic of oil tankers has been suspended since 1972...
The interests of the conservatives in favor of pipelines that will transport oil sands to refining and distribution markets are obvious: Once they are in place, it will be much more difficult to block the industry's controversial environmental projects. Supporters would say, “The pipeline is there, so we might as well operate at full capacity, right?”
A need for Canada to wean itself off a commercial dependence on U.S. markets would be the only reason to proceed with the venture of two pipelines that would connect Alberta to the Texas and Asian markets.
But for now, the path to realizing these adventures is littered with many obstacles; if they were built under current conditions, the containment of environmental disasters would cost much more than the billions of dollars export markets promise us. The studies must continue to achieve better proposals that will not discount the possibility of an accident, of course, but that will reduce them, in an effort not to leave TransCanada Pipelines and Enbridge high and dry.
Pipelines dangereux - 21 janvier 2012 -
L'industrie pétrolière a besoin de pipelines pour transporter sa ressource rapidement et efficacement sur de longues distances. Et deux projets de ce genre ont fait la manchette au cours des derniers jours.
Le président Barack Obama a mis le holà sur le projet de pipeline Keystone, qui devait compléter un réseau d'approvisionnement entre l'Alberta et le Texas, un parcours de 2500 km, le tout à un coût de 7 milliards $. Cette décision du président des États-Unis n'est sans doute pas étrangère au fait que 2012 est une année électorale au sud du 49e parallèle. M. Obama a sans doute voulu éviter de perdre des votes dans plusieurs états que le pipeline devait traverser. Ce projet a fait l'objet d'une intense campagne de protestation, à la fois par des groupes environnementaux et citoyens, qui craignaient d'éventuels déversements qui pollueraient la nappe phréatique.
Le refus de cette semaine, qui n'a pas plu au premier ministre Stephen Harper, était cependant rédigé de manière à inviter le promoteur du projet, TransCanada Pipelines, à soumettre un autre tracé à une date ultérieure. Il ne s'agit donc pas d'une fin de non-recevoir sans lendemain.
Juste avant, un projet entièrement en sol canadien a aussi fait la manchette, celui baptisé Northern Gateway, qui doit relier l'Alberta et le terminal portuaire de Kitimat, en Colombie-Britannique. Il s'agit ici de bâtir un réseau de transport de gaz naturel et de pétrole brut sur 1177 km, à un coût de 3,5 milliards $.
Dans ce cas, le gouvernement craint d'éventuelles audiences sur les impacts environnementaux organisées par « des groupes d'environnementalistes et radicaux » qui pourraient « court-circuiter le système réglementaire pour faire avancer leur programme radical ». C'est du moins les mots qu'a utilisés le ministre des Ressources naturelles, Joe Oliver, à propos des opposants au projet.
(Sans surprise, les conservateurs que représente M. Oliver n'ont rien à redire contre les multinationales tout aussi étrangères que ces honnis environnementalistes radicaux.)
Ce discours trahit bien les sentiments qui habitent le gouvernement conservateur à l'endroit de ceux qui s'opposent à eux. Cette attitude est décuplée parce que cela concerne l'industrie des sables bitumineux, que le premier ministre Stephen Harper défend avec énergie sur toutes les tribunes. Cette industrie, rappelons-le, est largement basée en Alberta, où les conservateurs ont de larges appuis électoraux.
Le gouvernement Harper souhaite aller de l'avant avec ce projet d'approvisionnement afin de développer de nouveaux marchés d'exportation pour notre pétrole. C'est le seul bon aspect de cette idée. Plus de 99 % de notre pétrole est exporté vers les États-Unis et commercialement parlant, il n'est pas sage d'être otage d'un seul acheteur.
Mais construire un pipeline est une entreprise risquée, car il s'agit de substances hautement inflammables et polluantes. Les accidents, quoiqu'en dise le promoteur Enbridge, sont nombreux. Par surcroît, le pipeline doit traverser des régions géographiques difficiles. Et le tout aboutit dans une région de la côte pacifique où le transport maritime des navires pétroliers fait l'objet d'un moratoire depuis 1972...
Les intérêts des conservateurs en faveur des pipelines qui doivent acheminer le pétrole bitumineux vers les marchés de raffinage et de distribution sont évidents : une fois en place, il sera bien plus difficile de contrer cette industrie aux conséquences environnementales controversées. Le pipeline est là, aussi bien s'en servir à pleine capacité, non ?, diront ses supporters.
Le Canada doit sevrer sa dépendance commerciale aux marchés américains. C'est la seule raison d'aller de l'avant avec l'étude des deux pipelines qui pourraient connecter l'Alberta et les marchés du Texas et de l'Asie. Mais, pour le moment, ces deux aventures sont jonchées de nombreux obstacles et s'ils étaient réalisés dans les conditions actuelles, annoncent des désastres environnementaux qui coûteront bien plus que les milliards de dollars que les marchés d'exportation nous font miroiter. Les études doivent se poursuivre pour arriver à de meilleures propositions qui n'évacueront pas toute perspective d'accident, bien sûr, mais qui les réduiront bien davantage que ne le font miroiter
TransCanada Pipelines et Enbridge.
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The U.S. must decide what type of foreign policy it wants to pursue: one based on the humanism of Abraham Lincoln or one based on the arrogance of those who want it to be the world’s policeman.
[T]he Republican president managed to make the meeting revolve around his interests — the debate about the 5% — and left out ... the White House’s attitude toward the Kremlin.
U.S. companies, importers and retailers will bear the initial costs which most economists expect to filter through the supply chain as a cost-push inflation.