Does Mitt Romney Have What It Takes?

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Mitt Romney, le supposé front runner républicain, inquiète de plus en plus son propre camp, les experts (pundits) républicains en tête. Son trajet chaotique dans la primaire n’y est pas pour rien. Mais la presse et le New York Times, font état du peu d’appétit du candidat à en découdre et même s’inquiètent de le voir à ce point “très pauvre” en communication personnelle. Pas celle qu’on achète à coups de millions de dollars pour détruire le concurrent mais celle qu’on porte en soi parce qu’on adore ça. Vrai problème?

Romney n’est pas un joyeux “serreur de mains” ni un vrai tempérament politique. Comme l’était un Bill Clinton ou un G.W. Bush qui adoraient faire campagne. Les électeurs le sentent et Romney n’est pas bien aimé.

Romney n’aurait pas de convictions profondes et innées. D’où sa difficulté à coller au programme Républicain et à être adoubé par les caciques du parti. Et sa propension à plaquer sur son langage électoral des concepts mal assimilés. Un analyste dit qu’il ne parle pas couramment le (langage) républicain .

Romney en remet pour faire vrai. Ainsi son camp est atterré quand il déclare “ne pas être concerné par les très pauvres”, “être un conservateur dur”…Toutes attitudes qui se pratiquent mais ne se disent pas si on les pense vraiment.

Romney n’a pas le fit avec les journalistes qui le comprennent de moins en moins. Pour la campagne 2008 il était plus accessible et allait au devant d’eux. Cette année, Ann Coulter, journaliste conservatrice qui le soutient, n’a jamais pu le rencontrer et parler avec lui de sa campagne. Quand elle l’a croisé dans une réception de fund raising, elle le lui a reproché. Sa seule réponse a été de rire et d’opiner.

Les experts conservateurs le trouvent déconnecté des chefs Républicains qui ne l’adoubent ni ne le rencontrent. Un éditorial du Wall Street Journal lui a recommandé ces jours-ci de s’y coller avec les Jeb Bush, Paul Ryan et Mitch Daniel pour discuter de tout ça et sortir de son isolement douloureux. Tous ces manques feraient un bon brief pour un psychanalyste.Mais pour donner aux électeurs républicains une violente envie de le mettre sur le ticket pour battre Obama c’est une autre histoire …

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