The Plot of the Republicans Against the Economy

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Puisque les Républicains ne peuvent pas battre Obama par eux-mêmes, certains analystes affirment qu’ils vont saborder l’économie, seul moyen d’affaiblir le président. La preuve: dès que le prix de l’essence a monté, les sondages ont baissé pour 44th. Selon un sondage du New York Times et du Washington Post, le taux d’avis favorables oscille entre 41% et 46%, même si le Pew Center trouve des chiffres opposés: 54% pour Barack Obama et 42% pour Romney, qui engrange des délégués, mais est incapable de gagner des primaires de manière décisive.

La seule façon de battre Obama est donc, selon certains, de couler l’économie. Ils ont trouvé un réconfort dans les chiffres du Washington Post qui montrent un lien entre le prix de l’essence et la popularité de Barack Obama. Et pourquoi le prix de l’essence augmente alors que la production américaine est à son pic depuis une décennie? Parce que les appels à la guerre contre l’Iran dans les rangs des conservateurs déclenche la ferveur spéculatrice. Donc, plus le GOP appelle à la guerre et meilleur cela est pour leurs intérêts, même si ce sont les citoyens qui en font les frais. Le GOP n’est plus à cela près.

Les chiffres de l’emploi ont été bons ces derniers mois, ramenant le taux de chômage à un décent 8,3%. Le seul secteur qui traîne encore la patte est le secteur public. Et là, les conservateurs peuvent apporter leur contribution. En imposant des coupes budgétaires drastiques, ils imposent des coupes massives dans le nombre de fonctionnaires employés par les Etats et les collectivités locales.

Au niveau fédéral, les leaders Républicains, John Boehner et Mitch McConnell, ont déjà laissé entendre qu’ils voulaient revenir sur les accords budgétaires obtenus avec les Démocrates, histoire de procéder à des coupes encore plus importantes dans le budget du gouvernement. Et la loi sur les transports, adoptée par le Sénat par 85 voix contre 11, risque de prochainement heurter un iceberg dans la chambre des Représentants: si elle était adoptée, elle risquerait de créer 3 millions d’emplois. Tout est donc en place, huit mois avant l’élection, pour un sabotage en règle de l’économie par les soutiens de Romney, Santorum & Co.

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