Two More Defeats for Romney, Even the South Votes Santorum

Edited by Peter McGuire

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On attendait Gingrich… et c’est Rick Santorum qui est ressorti vainqueur des deux primaires du « Sud profond » ce mardi, en Alabama et au Mississippi. Ce qui n’est pas bon du tout bien sûr pour le « favori » de la course républicaine vers la Maison Blanche, Mitt Romney : en plus de le traiter de “Mr. Flip-Flop” et “d’inventeur de l’Obamacare”, on pourra dire aussi maintenant que le “modéré du Massachusetts” ne “parle” pas au Sud, qui est l’un des socles du parti républicain. Selon les résultats encore partiels connus peu avant minuit (heure de Washington), Mitt Romney n’est même arrivé que troisième au Mississippi et en Alabama, derrière Rick Santorum et Newt Gingrich. A Washington, même un ardent républicain tombait d’accord avec nous ce midi que ses amis conservateurs sont un peu “dingues” cette année et prennent un bien malin plaisir à s’autodétruire…

Ce nouveau doublé, dans deux Etats où l’ancien sénateur de Pennsylvanie n’était vraiment pas en terrain conquis d’avance, va donner encore un peu plus de souffle au phénomène Santorum. Il prolonge aussi, encore et encore, le suspense de ces primaires. En nombre de délégués (il en faudra 1144 pour emporter l’investiture du parti républicain lors de la convention de Tampa en août), Santorum (environ 230 délégués aux derniers décomptes, après ses victoires de mardi) est en effet loin derrière Romney (plus de 450 délégués au dernier décompte) et il aura du mal à rattraper son retard, car la plupart des Etats désignent leurs représentants à la proportionnelle. “Mathématiquement, il sera bientôt presque impossible” à Santorum d’obtenir une majorité de délégués, se rassurait un conseiller de Mitt Romney mardi soir.

L’autre grande question du jour est de savoir si Newt Gingrich, qui se voulait champion du Sud depuis ses victoires en Caroline du Sud et en Géorgie, va continuer à jouer les trouble-fête. Son maintien dans la course sert maintenant clairement Mitt Romney en divisant le vote des « conservateurs ».

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