Have you ever heard of Section 21, Article 6 of the U.N.’s Convention on Privileges and Immunities of Specialized Agencies, which was signed in 1947?
No? Yet it is these few lines at the center of the great battle which will be waged this Wednesday by lawyers in the Bronx at the preliminary hearing for the civil suit brought by Nafissatou Diallo against Dominique Strauss-Kahn.
The hotel maid had filed a civil complaint of “a violent and sadistic attack” on 8 Aug. 2011, and Strauss-Kahn’s lawyers are effectively demanding that the case be dropped on grounds that the former head of the International Monetary Fund had total diplomatic immunity at the time of the alleged assault.
Why argue for immunity? Quite simply, that is the most direct way to try and have the case thrown out.
But one of the determining points that will be highlighted by Nafissatou Diallo’s lawyers is that Strauss-Kahn cannot claim immunity because he was in New York on private business.
This is where the aforementioned Section 21 of Article 6, referenced by Strauss-Kahn’s lawyer William Taylor in his 25-page motion, comes into play. In fact, it specifies that “the executive head of each specialized agency… shall be accorded… the privileges and immunities, exemptions and facilities accorded to diplomatic envoys, in accordance with international law.” But in the U.N.’s Convention on Privileges and Immunities that was signed in 1946, it is stipulated that these diplomatic envoys benefit from immunity “from legal process of every kind in respect of all acts done by them in their capacity as representative.”
And it is the expression “in their capacity as representative” that is the determining factor. The civil servants of IMF, for example, only benefit from immunity within the parameters of their official business.
Strauss-Kahn’s lawyers will therefore try to argue that Strauss-Kahn’s trip to New York was but the first stage of an “assignment,” during which he traveled Europe trying to gauge the response to the debt crisis in Greece.
Nafissatou Diallo’s lawyers will argue to the contrary, highlighting that his detour to Sofitel was unrelated to his official activities.
Then it will be up to Judge Mckeon to settle the argument….
Avez vous jamais entendu parler de la section 21 , article 6, de la convention sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées de l'ONU, signée en 1947?
Non? C'est pourtant ces quelques lignes qui seront au centre de la grande bataille que vont se livrer les avocats ce mercredi dans le Bronx, lors de la première audience consacrée à la procédure civile entamée par Nafissatou Diallo contre DSK.
A peine la plainte au civil pour "attaque violente et sadique" avait-elle été déposée par la femme de chambre le 8 aout dernier que les avocats de DSK ont en effet demandé l'annulation de la procédure en assurant que l'ex-directeur du FMI bénéficiait d'une immunité totale au moment des faits.
Pourquoi arguer de l'immunité ? Tout simplement parce que c'est le moyen le plus direct pour tenter de parvenir à l'abandon des poursuites.
Mais l'un des points déterminants qui sera mis en exergue par les avocats de Nafissatou Diallo est que DSK ne peut se prévenir de cette immunité car il était de façon privée à New York.
C'est là qu'intervient la fameuse section 21 de l'article 6 à laquelle fait référence William Taylor, l'avocat de DSK, dans une motion de 25 pages. Elle précise en fait que le "directeur général de chaque institution spécialisée(...) jouira des privilèges, immunités, exemptions et facilités accordés, conformément au droit international aux envoyés diplomatiques". Or, dans la convention sur les immunités et privilèges des Nations Unies, signée elle en 1946, il est stipulé que ces envoyés diplomatiques bénéficient d'une immunité "de toute juridiction en ce qui concerne les actes accomplis par eux au cours de leur mission".
Et c'est l'expression "au cours de leur mission" qui est déterminante. Les fonctionnaires du FMI par exemple ne profitent d'une immunité que dans le cadre de leur fonction officielle.
Les avocats de DSK vont donc tenter de faire valoir que le voyage de DSK à New York n'était que la première étape d'une "mission" durant laquelle il se rendait en Europe pour tenter d'apporter des réponses à la crise de la dette grecque.
Les avocats de Nafissatou Diallo vont eux arguer du contraire, et souligner que son détour au Sofitel ne faisait pas partie des activités officielles.
Ensuite, ce sera au juge McKeon de trancher...
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
[T]he Republican president managed to make the meeting revolve around his interests — the debate about the 5% — and left out ... the White House’s attitude toward the Kremlin.