Mitt Romney’s Crazy Ideas

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Les idées loufoques de Mitt Romney

Les chiffres de l’emploi ne sont pas bons: 69.000 nouveaux emplois créés en mai, ce qui booste le chômage à 8,2%. Pas fameux pour Barack Obama. Ces mauvais chiffres donnent des idées loufoques à Mitt Romney, le candidat le moins inspiré et le moins inspirant de cette campagne 2012.

Mardi dernier, à Las Vegas, non seulement Romney s’exhibait avec Donald Trump, mais en plus il proposait la modification de la constitution américaine la plus saugrenue.

L’amusant Mr. Romney a proposé que la Constitution soit amendée afin d’exiger que tout candidat à la présidence des Etats-Unis ait un minimum de trois ans d’expérience dans les affaires. Sans cette qualification, il serait interdit à un candidat de se présenter à la Maison Blanche. “Je souhaiterais ajouter une provision dans la Constitution selon laquelle, en plus de l’âge et le lieu de naissance, le président devrait travailler dans le monde des affaires au moins trois ans avant de pouvoir devenir président.” Si cette disposition avait été pensée par les Pères Fondateurs, pas de Teddy Roosevelt ni de Franklin Roosevelt, ni même Dwight Eisenhower dont toute la carrière a été dans l’armée. Pas de JFK, ni de Ronald Reagan. Plus drôle: une enquête de la chaîne C Span sur les meilleurs présidents, révélait que 6 des 10 meilleurs présidents n’avaient aucune expérience des affaires. A l’inverse, deux des pires présidents du XXè siècle, selon la même enquête auprès d’historiens avaient eu une expérience dans les affaires: George W. Bush et Herbert Hoover.

Romney est tellement creux, prêt à tous les compromis pour se faire élire, que la seule qualification qu’il peut mettre en avant est son expérience dans les affaires. Pendant 14 ans à Bain Capital, Romney n’a pas créé d’emplois. Comme le note le New York Times, private equity consiste uniquement à faire des deals qui permettent de gagner de l’argent, c’est tout. Mais lorsque Romney est arrivé à la tête du Massachusetts, il s’est retrouvé à la 47è place pour la création d’emplois. Alors même que la création d’emplois au niveau national, entre 2003 et 2007, sous W., était anémique, elle était quand même cinq fois plus importante que dans le Massachusetts de Romney. Dans la dernière année de son mandat, la popularité de Romney était si m-baisse qu’il se retrouvait placé en 48è position sur 50 parmi tous les gouverneurs.

Par contraste, Bill Clinton a été le plus grand créateur d’emplois aux Etats-Unis au XXè siècle, ajoutant 23 millions d’emplois. Il ne savait pas lire un business plan, mais son instinct politique était infaillible, ou presque. Ce n’est pas le cas de ce pauvre Romney. L’Amérique n’a pas besoin d’un PDG, mais d’un leader qui a du bon sens, de l’empathie pour les citoyens et du courage, trois denrées dont l’absence est criante chez le Républicain qui n’a même pas la décence de ne pas s’afficher avec le clown de Donald Trump, un homme qui doute toujours du lieu de naissance du président.

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