You would have thought that Mitt Romney had learned from previous campaigns that ended miserably. For example, Mike Dukakis, governor of Massachusetts (how about that!), was prancing at the top of the polls during the presidential campaign in the summer of 1988. He had a 17-point lead. That is, until George Bush, Sr.’s campaign manager, Lee Atwater, released a commercial that proved to be devastating for Dukakis. The same thing is now happening to the Republican.
In 1988, Atwater released a commercial showing the face of a menacing man who had been sentenced to life for murder and who, while taking advantage of a weekend furlough program, attacked and raped a woman. Michael Dukakis had nothing to do with this sinister affair, but Willie Horton was held in Massachusetts, the state that had authorized the release of a criminal. Dukakis' connection to criminals/blacks and his laxity on crime was right on target. This commercial put an end to the presidential campaign of George H.W. Bush's opponent. For weeks, Dukakis found himself on the defensive, unable to respond to this attack.
This story served as a lesson to a young governor from Arkansas. When he launched an assault on the White House in 1992, Bill Clinton established his "War Room," to respond in time to attack his opponent. Result: In 1992, it was Bush, Sr. who fell to the mat.
Mitt Romney has entered his Dukakis phase. For weeks, he has been on the defensive, responding to attacks from Democrats and the press asking him to account for his activities with Bain Capital. And nearly every day opens a new front: his taxes, then his Swiss bank account, then his relationship with Bain, and now his accounts in tax havens. It is an ordeal. And Romney remains stiff, like a boxer on the ropes.
The trap is diabolical, as noted by Joe Klein, one of the best political reporters, in Time. If Romney continues to withhold information on his tax returns, he drags it out until November. And, if he publishes it, he must constantly explain why he does not even pay 14 percent in tax — half that of an average worker — while his fortune is at least $250 million. The trap has not finished destroying the campaign and the credibility of Mitt Romney.
Romney ficelé dans son piège
On aurait pu penser que Mitt Romney aurait appris les leçons des précédentes campagnes qui se sont terminées piteusement. Par exemple, Mike Dukakis, gouverneur du Massachusetts (tiens donc!) caracolant en tête des sondages pendant l'été, lors de la campagne présidentielle de 1988. 17 points d'avance. Jusqu'à ce que le stratège de George Bush père, Lee Atwater, sorte le spot publicitaire le plus dévastateur. La même chose est en train d'arriver au Républicain.
En 1988, Atwater a diffusé un spot montrant la tête menaçante d'un noir qui avait été condamné à vie pour meurtre et qui, profitant d'une permission de weekend, avait attaqué et violé une femme. Michael Dukakis n'avait rien à voir avec cette sinistre affaire, mais Willie Horton était détenu dans le Massachusetts et cet Etat avait autorisé la sortie d'un criminel. Le lien Dukakis-criminel/noir-laxisme en matière de criminalité avait fait mouche. Ce spot a signé l'arrêt de mort de la campagne présidentielle de l'adversaire de George H.W. Bush. Pendant des semaines, Dukakis s'est retrouvé sur la défensive, incapable de répondre à cette attaque.
Cette histoire avait servi de leçon à un jeune gouverneur de l'Arkansas. Lorsqu'il s'est lancé à l'assaut de la Maison Blanche en 1992, Bill Clinton a créé sa "War Room", pour répondre dans l'heure à toute attaque de son adversaire. Résultat: en 1992, c'est Bush père qui est allé au tapis.
Mitt Romney est entré dans sa phase Dukakis. Depuis des semaines, il est sur la défensive, ne faisant que répondre aux attaques des Démocrates et de la presse lui demandant des comptes sur ses activités à Bain. Et chaque jour, ou presque, s'ouvre un nouveau front: ses impôts, puis son compte en Suisse, puis ses liens avec Bain, puis les comptes dans des paradis fiscaux. C'est un chemin de croix. Et Romney, bien dans son caractère, reste raide et comme un boxeur dans les cordes.
Le piège est diabolique, comme le note Joe Klein, l'un des meilleurs journalistes politiques, dans Time. Si Romney continue à ne pas vouloir publier ses déclarations de revenus, il traînera ce boulet jusqu'en novembre. Et s'il les publie, il devra sans cesse expliquer pourquoi il ne paie même pas 14% d'impôts -- deux fois moins qu'une salarié moyen -- alors que sa fortune est d'au moins 250 millions de dollars. Le piège n'a pas fini de détruire la campagne et la crédibilité de Mitt Romney.
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.