Mitt Romney, the Olympic Champion of Blunders

Edited by Peter L. McGuire

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Mémo à l’attention de Mitt Romney : en déplacement à l’étranger, mieux vaut ne pas critiquer trop ouvertement son pays d’accueil. Le prétendant républicain à la Maison Blanche a visiblement oublié de réviser son protocole diplomatique. En visite à Londres, espérant ainsi donner au public américain une image de crédibilité internationale, M. Romney a multiplié les gaffes.

Memo to Mitt Romney: when traveling abroad, it’s better to not too overtly criticize the country welcoming [you]. The Republican White House candidate clearly forgot to review diplomatic protocol. While visiting London in hopes to present the American public with a credible international image, Romney multiplies his blunders.

David Cameron, le premier ministre, a répliqué d’une remarque acide, destinée à celui qui avait organisé les JO d’hiver de Salt Lake City en 2002 : “Nous préparons les Jeux olympiques dans l’une des villes (…) les plus animées au monde. Bien sûr, ce serait plus facile si c’était au milieu de nulle part.” Quant à Boris Johnson, le maire de Londres, il n’a pas tardé à mordre. Face à 60 000 personnes massées à Hyde Park, il a lancé : “Il paraît qu’il y a un type qui s’appelle Mitt Romney qui veut savoir si on est prêt. Est-ce qu’on est prêt? Bien sûr qu’on est prêt !” La foule a hurlé son approbation.

“The Killjoy”

La presse britannique a embrayé sur le ton du patriotisme outré. Le Daily Mail, tabloïd de droite très atlantiste, demandait : “Qui a invité Romney le rabat-joie ?” Le Times titrait : “Romney, “l’homme de nulle part”, multiplie les gaffes sur les JO.”

Les choses ne se sont pas arrangées quand M. Romney a oublié le nom du leader de l’opposition, Ed Miliband, le désignant d’un hésitant “Mr. Leader”. L’attitude musclée de son service de sécurité, qui a bloqué des cameramen voulant filmer une manifestation anti-mormons a achevé de ternir la visite.

Mais tout cela n’est rien face à la réaction que les Britanniques auraient pu avoir s’ils avaient lu le livre de M. Romney, No Apology. Le site Internet de la revue Foreign Policy relève que ce dernier y a écrit : “L’Angleterre est juste une petite île. Ses routes et ses maisons sont petites. A quelques exceptions près, elle ne fabrique pas des choses que les gens dans le reste du monde veulent acheter.”

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