Romney in Jerusalem

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Romney à Jérusalem…

Le spectacle du feuilleton de la présidentielle américaine est devenu d’une platitude et d’une lassitude indignes d’une ex-première puissance.

Non seulement le président sortant Barack Obama a été, en pleine campagne, dans «l’obligation» de signer de nouvelles conventions d’aide militaire à l’Etat hébreu, mais son challenger Mitt Romney était presque «contraint» de faire pèlerinage à Jérusalem afin de promettre un soutien inconditionnel à Israël et faire des menaces aux Palestiniens.

On parle ici de «contrainte» ou «d’obligation», dans le sens où les deux candidats à la course à la Maison Blanche n’avaient pas vraiment le choix et ne pouvaient pas faire autrement que montrer patte blanche à Israël ?

On savait que les territoires palestiniens, et accessoirement la paix et la stabilité au Moyen-Orient, étaient pris en otage par Tel-Aviv, mais lorsque la politique des Etats-Unis est également prise en otage par Israël, il est légitime de trouver cela lassant et scandaleux !

On peut, à la limite, admettre le chantage électoraliste vu le poids du lobby juif aux Etats-Unis, mais lorsque la sécurité de l’Etat hébreu et l’impunité de criminels de guerre qui gouvernent à Tél-Aviv, est plus importante que la crise économique ou le train de vie des Américains, on se dit que même les citoyens américains sont pris en otage par la géopolitique qui détermine les rapports entre la Maison Blanche et Israël.

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