Hold the Dogs. … Release the Dogs!

Edited by Kathleen Weinberger

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Retenez les chiens… lâchez les chiens !!!

Les Etats-Unis, nuisance mondiale sous le charme d’une détériocratie, n’ont cessé de créer et d’alimenter les conflits de par le monde. A leur crédit, pas moins de 45 agressions depuis 1945. Actuellement, il n’y a pas une crise, fût-elle interne, où cette nuisance ne s’est pas ingérée.

S’agissant du «nucléaire» iranien, les tambours battants n’ont pas cessé depuis l’ère Bush, alors que les Etats-Unis sous Obama, qui devrait œuvrer pour de nouvelles prises de position, n’a fait que s’embourber dans un torrent de paradoxes qui a complètement discrédité ce dernier. Récemment, on a assisté à une autre transe épileptique vis-à-vis d’une éventuelle agression contre l’Iran. Elections obligent, Obama vient de lâcher du lest en offrant aux sionistes des avions ravitailleurs de pointe et des bombes anti-bunker. En échange, le régime sioniste doit garantir qu’au moins avant le 6 novembre il n’attaquera pas les sites nucléaires iraniens. Dans ce contexte, le New York Times a fait remarquer que les Etats-Unis veulent retenir le régime sioniste en lui accordant tout juste le nécessaire pour ces attaques. Voilà donc les promoteurs de la détériocratie qui veulent seulement retenir le régime sionisteavant la prochaine échéance électorale. Après, les chiens peuvent être lâchés. Les dés étaient-ils déjà jetés ? L’administration Obama, selon le New York Times, serait sur le point d’alléger d’un milliard de dollars la dette de l’Egypte. Obama avait également promis une aide supplémentaire d’un autre milliard de dollars en vue d’accompagner la transition démocratique. Cela dit, Obama serait-il déjà au courant du futur président égyptien avant les élections ? Les dés étaient-ils déjà jetés ? Complots sur tous les fronts A chacun sa méthode ! La ruée vers la Syrie nous offre un spectacle bouffon de la part de ces nuisances qui osent encore professer des leçons de démocratie. Une récente rencontre a eu lieu entre maître et serf à Istanbul. N’oublions pas la fameuse photo d’Obama, une batte de baseball à la main, discutant au téléphone avec Erdogan. A l’époque on se demandait ce qu’ils pouvaient se dire ? Mais les récentes rencontres entre Turcs et Américains ont quelque peu dissipé le voile sur ce «mystère». Une réunion à Ankara, il y a une dizaine de jours, visant à jeter les base d’un «mécanisme opérationnel» en préparation de l’après-Assad. Une récente visite du patron de la CIA en Turquie. Et pourquoi donc tout ce remue-ménage ? Pas besoin d’être devin pour le savoir. Voilà enfin un os dur ! Hassan Nasrallah, dirigeant du Hezbollah, a déclaré récemment à une chaîne de télévision libanaise que le Hezbollah peut frapper des bases américaines au Proche-Orient si Israël attaque les sites nucléaires iraniens. La «décision a été prise» et «la réponse sera très sérieuse». «Si Israël attaque l’Iran, l’Amérique portera la responsabilité», a souligné le chef du Hezbollah. (http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/iran/9545656/Iran-plans-military-exercises-in-preparation-for-Israeli-strike-on-nuclear-facilities.html)

C. A.

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