Aux Etats-Unis, on se contente rarement d’une deuxième place. Il faut viser toujours plus haut. Parvenir à ses fins exige parfois de prendre autant de risques que nécessaire. Mais les Américains ont cette foi
Ils ne s’avouent jamais vaincus. Les Etats-Unis ont ceci de particulier que leur tissu économique est composé d’entrepreneurs combatifs. Et fiers d’appartenir à leur nation. Dans leur rivalité face à la Chine, ces derniers font preuve d’une détermination parfois excessive, mais surtout enviée de beaucoup. Ils sont nombreux à comprendre que, pour réenchanter le rêve américain, il faut commencer par réveiller son industrie.
Les Etats-Unis figurent toujours en tête des plus grandes puissances de ce monde. N’en déplaise à ceux qui perçoivent en ce pays une domination sur le déclin. Pourtant, jamais son économie ne s’est aussi bien portée, depuis la crise, qu’à l’issue du mandat du président sortant.
Les efforts se sont révélés payants. Pour preuve, la croissance états-unienne redémarre, le chômage s’est réduit et la confiance des ménages est au plus haut depuis cinq ans. D’aucuns diront que ce n’est pas assez, ou que les chiffres sont manipulés. Rappelons, toutefois, que les Etats-Unis reviennent de loin. La crise de 2008 a laissé des traces profondes dans leur paysage économique. Mais le pays de l’Oncle Sam est en train de remonter la pente, échappant de surcroît au cisaillement de son ascension.
L’Amérique dispose de forces vives tenaces, dont l’obsession de trouver un travail pour tous est estimable. Cette disposition est renforcée par le fait que chaque individu croit en lui-même et en ses capacités commerciales, dans une société qui pratique au quotidien le culte de la réussite. Aux Etats-Unis, on se contente rarement d’une deuxième place. Il faut viser toujours plus haut. Parvenir à ses fins exige parfois de prendre autant de risques que nécessaire. Mais les Américains ont cette foi.
Républicains ou démocrates, ils votent beaucoup avec leur porte-monnaie. Raison pour laquelle ils doivent considérer avec inquiétude le surendettement prodigieux du pays. Au lendemain du 6 novembre, les forces au Congrès devront empoigner, et sans tarder, l’échéance fiscale de fin d’année. Prenant soin d’éviter que leur combativité, confinée à l’absurde, ne conduise les Etats-Unis à faire défaut.
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