While Congress debates the third iteration of the fiscal psychodrama, last Wednesday a matter of much greater importance for millions of minorities was before the Supreme Court. Depending on the decision of nine justices, the voting rights of blacks, which had been trampled for over 100 years, could once again be threatened. What alerted Supreme Court observers was the aggression with which the Court’s conservative majority questioned the attorneys opposing the change in the law.
The Voting Rights Act of 1965 provides that in nine states, including Southern states that have a particularly violent history of discrimination, any change in their voting laws is subject to the approval of the Department of Justice. This provision of the voting rights law, passed in 1965, was renewed by Congress in 2006. The approval was nearly unanimous: a unanimous vote in the Senate and a huge majority in the House of Representatives. Out of 100 representatives from Southern states, 90 supported the extension of this legal provision.
Despite these votes from citizens’ representatives, the Supreme Court today assumes the right to re-examine this decision. Antonin Scalia, one of the Court’s most conservative justices, awkwardly implied that for blacks voting was an entitlement. This seemed like a Freudian slip, revealing Scalia’s deepest thoughts on ethnic minorities’ right to vote.
The debate over keeping this provision is particularly timely when one sees the electoral tampering that has been attempted in order to “deliver” some states, notably in the South. It’s thanks to the Voting Rights Act that the Department of Justice was able to oppose attempts at vote tampering in Florida and Texas. A study by Morgan Kousser, a researcher at the California Institute of Technology, shows that five out of six discrimination cases between 1957 and 2013 took place in states subject to Section 5 of the civil rights law. More than ever, the Supreme Court is trying to put America back in the 1950s, when the country was overwhelmingly white and blacks “stayed in their place.”
Les noirs auront-ils encore le droit de voter ?
Pendant que se rejoue au Congrès la 3è version du psychodrame budgétaire, a été discuté devant la Cour Suprême, mercredi dernier, une affaire autrement plus importante pour des millions de minorités. Selon la décision des 9 juges, le droit de vote des noirs qui, pendant plus de 100 ans, avait été piétiné, pourrait à nouveau être menacé. Ce qui a alerté les observateurs de la Cour Suprême, c'est l'agressivité avec laquelle la majorité conservatrice de la Cour, a questionné les avocats s'opposant à la modification de la loi.
Le Voting Rights Act de 1965 stipule que pour 9 Etats, dont les Etats du Sud dont l'histoire de la discrimination est particulièrement violente, toute modification apportée à leur loi électorale doit être soumise à l'approbation du ministère de la Justice. Cette provision de la loi sur l'égalité des droits, votée en 1965, a été renouvelée par le Congrès en 2006. L'approbation a été presque unanime: unanimité au Sénat et énorme majorité à la Chambre des Représentants. Sur les 100 Représentants de ces Etats du sud, 90 ont soutenu la prolongation de cette provision de la loi.
La Cour Suprême, malgré ce vote des représentants des citoyens, s'arroge aujourd'hui le droit de remettre en cause cette disposition. Antonin Scalia, l'un des membres les plus conservateurs de la Cour, a même suggéré maladroitement que le fait pour les noirs de voter serait un passe-droit, ce qui ressemble à un lapsus freudien révélant ses pensées profondes sur le droit de vote des minorités ethniques.
Le débat sur le maintien de cette provision est particulièrement d'actualité lorsque l'on voit les tripatouillages électoraux auxquels ont essayé de se livrer un certain nombre d'Etats, notamment du sud. C'est grâce au Voting Rights Act que le ministère de la Justice a pu s'opposer aux bidouillages en Floride et au Texas. Une étude de Morgan Kousser, un chercheur du California Institute of Technology, prouve que 5/6è des cas de discrimination entre 1957 et 2013 avaient eu lieu dans les Etats justement soumis à la "Section 5" de la loi sur l'égalité des droits civiques. Plus que jamais, la Cour Suprême essaie de revenir à l'Amérique des années 50 lorsque le pays était surtout Anglo et que les noirs "restaient à leur place".
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[I]n the same area where these great beasts live, someone had the primitive and perverse idea to build a prison ... for immigrants in the United States without documentation.