Are Republicans Going to Destroy Each Other?

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La carte électorale leur est favorable et le départ à la retraite d’élus Démocrates devraient permettre aux Républicains de reprendre le contrôle du Sénat en 2014. Pourtant, les futures élections ne s’annoncent pas aussi paisibles. Les Républicains ont lancé depuis plusieurs semaines la machine à perdre, redonnant espoir au parti du président de conserver la majorité de la Chambre Haute. On commence à entendre des rumeurs de guerre entre l’establishment Républicain, représenté par Karl Rove et Mitch McConnell, le leader du GOP au Sénat, et la base du Tea Party.

En 2014, les Démocrates devront défendre la bagatelle de 21 sièges, dont six dans des Etats perdus par Barack Obama lors de la présidentielle de 2012. Les Républicains, eux, n’auront que 14 sièges à défendre. Parmi les stars du Parti Démocrate qui prendront leur retraite en 2014: Jay Rockefeller, de West Virginia, Carl Levin (Michigan) et Tom Harkin (Iowa), trois sénateurs très populaires qu’il sera difficile de remplacer.

Le GOP doit reprendre six sièges pour avoir à nouveau la majorité au Sénat perdue en 2006. Faisable, mais difficile. Surtout si les Républicains doivent à nouveau faire face à des candidats du Tea Party, générant souvent énormément d’enthousiasme de la base lors des primaires, mais dont les chances de l’emporter le jour de l’élection sont à peu près nulles. Ou bien le candidat de l’establishment fini par sortir des primaires, mais tellement affaibli que les Démocrates l’emportent.

En novembre dernier, les Démocrates devaient défendre 23 sièges parmi les 33 remis en jeu. S’ils en perdaient quatre, ils perdaient également la majorité. Résultat; au lieu d’en perdre, ils en ont gagné deux sur les Républicains.

Déjà, deux candidats Républicains pour des sièges abandonnés par les Démocrates, Mike Rounds (Dakota du Sud) et Shelley Moore Capito (West Virginia), candidats soutenus discrètement par le parti, sont l’objet d’attaques de groupes qui estiment qu’ils ne sont pas assez conservateurs. Karl Rove et ses amis pourraient bien avoir une surprise comme en novembre dernier, lorsque Rove, sur Fox, a refusé de croire que Barack Obama l’avait emporté en Ohio.

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