After the presidential race defeat last November, you would think that the Republicans would have analyzed the reasons for their defeat, beyond their choice of a horrible candidate. Alas, you thought wrong: The magnificent election-failing plan invented by tea party supporters is back in action.
Yet after the defeat, the party did examine its conscience. Reince Priebus, GOP chairman, published his "Growth and Opportunity Project," 100 pages explaining the defeat and proposing a more centrist political stance in order to win back the voters who sided with Obama: youth, women and Hispanics.
Since then the report has been put in "the circular file" — the trash — and tea party fanatics are celebrating once again. The tea party appeals to angry white men over the age of 50, hoping against all demographic data and statistics that there will be enough of them to grab the next elections. Thus, these firecrackers of the GOP, which is incapable of getting rid of them, derail projects which, in a different time, would have easily been accepted by Congress. The best example of this is the farm bill which lost this week.
The Senate and House conservatives prefer to use their institution as a means to send messages to their voters as much as they use it as a place to develop and vote on laws that are always the result of compromise. "Their theory is that blocking things is less about doing nothing than about preventing something they dislike," Jennifer Steinhauer revealed to The New York Times. The farm bill, supported by John Boehner, House leader, couldn't find the votes needed because cuts in supplementary food programs aren't important enough, according to the superconservatives, even though a significant number of Democrats supported the bill. The tea party supporters demanded even more: That the law require those who benefit from these food aid programs to submit to drug tests and that they work a minimum number of hours. The debates on immigration reform are set to follow the same path. Marco Rubio, a Republican senator from Florida and a recent tea party favorite, preferred not to participate in last Thursday's protest. Well done — his name was often booed. Rubio has been accused of being too liberal on questions regarding immigration and becoming an American citizen.
The election-failing plan runs along, stronger than ever.
Après la défaite à la présidentielle de novembre dernier, on pensait que les Républicains avaient analysé les causes de leur défaite, au-delà du choix d'un candidat désastreux. On se trompait. La magnifique machine à perdre, inventée par les partisans du Tea Party, s'est remise en marche.
Pourtant, après la défaite, le parti avait mené son examen de conscience. Reince Priebus, le chairman du GOP, avait publié son "Growth and Opportunity Project", 100 pages qui expliquaient la défaite et proposaient une politique plus centriste afin de regagner l'électorat qui avait déguerpi chez Obama, les femmes, les jeunes et les Hispaniques.
Mais, depuis, le rapport a subi le "classement vertical" -- à la poubelle. Et les extrémistes du Tea Party sont à nouveau à la fête. Le Tea Party s'adresse aux mâles blancs de plus de 50 ans en colère, espérant, contre toutes les données démographiques et statistiques, qu'ils seront assez nombreux pour remporter les prochaines élections. Alors, ces dynamiteurs du GOP incapable de les éjecter, font capoter même des projets qui, en d'autres temps, auraient facilement été adoptés par le Congrès. Meilleur exemple, la loi sur l'agriculture, défaite cette semaine.
Les conservateurs du sénat et de la chambre des Représentants préfèrent utiliser leur institution comme un moyen de lancer des messages à leur électorat plutôt que comme le lieu où sont élaborées et votées les lois, toujours fruit d'un compromis. "La théorie est que bloquer une loi n'est pas ne rien faire, c'est empêcher quelque chose qu'ils détestent," relavait Jennifer Steinhauer dans le New York Times. Le projet de loi sur l'agriculture, soutenu par John Boehner, le leader de la Chambre, n'a pas trouvé les voix nécessaires parce que les coupes dans les programmes d'aide alimentaire n'étaient pas, selon les plus extrémistes, assez profondes, alors même qu'un nombre non négligeable de Démocrates soutenaient ce texte. Les alliés du Tea Party exigeaient en plus que la loi impose que les bénéficiaires de ce programme d'aide alimentaire subissent des tests de dépistage de drogue et qu'ils travaillent un minimum d'heures.
Les débats sur la réforme de l'immigration est entrain de prendre le même chemin.Marco Rubio, le sénateur conservateur de Floride, encore récemment favori du Tea Party, a préféré ne pas participer à la manifestation de jeudi dernier. Il a bien fait: son nom a été copieusement sifflé. Il lui est reproché d'être trop libéral sur la question de l'immigration et de l'acquisition de la nationalité américaine.
La machine à perdre les élections tourne à plein rendement.
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