A series of six suicides in several days has started to worry the world of finance. When a few traders in their 30s defenestrate themselves, the fear of a new stock market crash makes the financial sphere tremble.
It is JP Morgan, the American behemoth with an annual balance sheet neighboring the French gross domestic product, which faces the heaviest hecatomb. On Tuesday, a 33-year-old trader defenestrated himself from his office in Honk Kong. A few days earlier the manager of JP Morgan’s trading department committed suicide. And just before that, at the investment bank’s London headquarters, the suicide of a vice president.
In the London financial district, the City, a representative of Deutsche Bank did himself in with a nail gun. Two other bankers, in high-profile positions with the investment bank Russell, have also made lethal jumps.
This series of suicides worries the financial sphere. The series of 11 traders who had committed suicide a few weeks prior to the 1929 stock market crash has left a vivid memory. Must we see in these six suicides the omen of a financial meltdown? The Financial Post is perplexed and has announced that Bank of America, Goldman Sachs, JP Morgan, Credit Suisse and other major banks have sent messages to their young traders to encourage them to relax. Pinpointing which sector might initiate the stock market crash remains impossible. The bankers who have committed suicide are high-ranking people, with the exception of the last death, a trader on the Forex market (short for Foreign Exchange), where national currency is traded.
Some people have brought to the fore another explanation for these suicides, notably the ones that occurred in the City and are related to the Libor scandal. In the interbank market, where banks loan to each other, participating banks establish their own interest rates every morning at the market opening. Since 2005, several banks have intentionally rigged the market, pushing the rate higher or lower. Insider trading allowed the participants to bet accordingly. This fraud has reached another level at the locus of the subprime crisis, when these banks used these interest rate manipulations to mask their catastrophic results and refinanced themselves at low rates. Today these banks are slowly being cornered by the Justice Department and facing heavy fines and sanctions.
Série de suicides dans le milieu financier
Une série de six suicides en quelques jours commence à inquiéter le monde de la finance. Que des traders trentenaires se défenestrent, et la crainte d’un nouveau krach boursier étreint le milieu de la finance.
C’est JP Morgan, l’énorme banque américaine au bilan annuel qui talonne le PIB français, qui connait la plus grosse hécatombe. Mardi, un jeune trader de 33 ans s’est défenestré de son bureau de Hong Kong. Quelques jours plus tôt, c’est carrément le directeur du département trading de JP Morgan qui avait mis fin à ses jours. Lui-même suivait de peu le suicide, au siège de JP Morgan à Londres, d’un vice-président de la banque d’investissement.
A la City également, un responsable de la Deutsche Bank s’est donné la mort au pistolet à clou. Deux autres financiers, dont un haut responsable de la banque d’investissement Russell, ont également fait des chutes fatales.
Cette série de suicide interpelle les milieux d’affaires. La série des 11 spéculateurs qui s’étaient suicidés dans les semaines précédant le Krach de la crise de 1929 a laissé un cuisant précédant. Faut-il voir dans ces 6 suicides le présage d’un effondrement boursier ? Le Financial Posts’interroge et rapporte que Bank of America, Goldman Sachs, JP Morgan, Credit Suisse et autres grandes banques ont envoyé des messages à leurs jeunes traders pour les inciter à prendre du repos. Impossible toutefois de cerner le secteur par lequel viendrait le Krach. Les banquiers qui se sont donnés la mort sont de hauts responsables. A l’exception du dernier en date, Trader sur la place de marché Forex (contradction de Foreign Exchange), là où s’échangent les devises nationales.
Une autre explication avancée est pour certains de ces suicides à la City est que des banquiers seraient impliqués dans le scandale dit du Libor. Sur le marché interbancaire, là où les banques se prêtent entre elles, ce sont les établissements bancaires eux même qui se concertent pour fixer les taux d’intérêts, à l’ouverture des marchés tous les matins. Dès 2005, plusieurs banques se sont mises à fausser sciemment les taux, à la hausse comme à la baisse. Les traders étant préalablement tenus au courant de la tendance, pouvaient spéculer en fonction. Une fraude qui a pris une nouvelle dimension en pleine crise des subprimes, ces banques ont utilisé ces manipulations de taux d’intérêts pour masquer leur très mauvaise santé et se refinancer à taux réduits. Aujourd’hui ces banques sont petit à petit cernées par la justice et de lourdes amendes tombent.
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[T]he letter’s inconsistent capitalization, randomly emphasizing words like “TRADE,” “Great Honor,” “Tariff,” and “Non Tariff”, undermines the formality expected in high-level diplomatic correspondence.