It is hard to ignore that Francois Hollande paid a quick visit to San Francisco on Wednesday, Feb. 12, during his state visit to the United States! In barely 12 hours, the president must have pulled off a masterful stroke of communication. Flanked by several heavy hitters of his government, like Laurent Fabius, Arnaud Montebourg, Nicole Bricq and Fleur Pellerin, Hollande succeeding in delivering a love letter to entrepreneurs who certainly were not expecting one.
So that we can judge for ourselves: the mayor's delivery of the city keys, lunch with Silicon Valley heavy hitters, like Jack Dorsey (Twitter), Eric Schmidt (Google) and Sheryl Sandberg (Facebook), launch of the French Tech Hub, but what’s that then ... — meeting with French entrepreneurs like Carlos Diaz, founder of The Pigeon Movement, then meeting with 2,800 French people in the area before hopping on the plane for Paris ... the president kept busy!
A Well-Executed Communication Operation
And we have to be honest: The affair was conducted with talent and skill, by a president in good spirits, but quite frankly, it was not a win. The French people living in the San Francisco Bay Area, who had not seen a president of the Republic since Francois Mitterand 30 years ago, are not known for their friendships with the left.
In politics, everything is often in the tempo, agenda and that pinch of spice that gets the sauce going. We had all of that.
The speech was carefully choreographed to charm, both during the meeting organized with hand-picked entrepreneurs and according to the French community, which received kind words of affection and honored the president with a bath of warm wishes, of which he availed himself with visible pleasure. And the now-famous "hug" for Carlos Diaz, founder of the Pigeon Movement, in the guise of a sign of peace ... frankly, that was well-played.
Some Political Posturing, But ...
But, look! Behind the façade and very pretty spectacle, another reality is shaping up. First, the president did not broach those subjects that make people angry. Yahoo! — the Dailymotion affair and the company pulling out of France and into Ireland, largely for financial reasons — was not a part of it, nor was the delicate tax business with Google approached, and Netflix, the online video platform that we may potentially see in France this fall, was not on the agenda either. In short, we were satisfied with pure and strong communication. It is true that Hollande met with Carlos Diaz courageously, and their embrace will go down as one of the great moments of this visit, but still, it's a matter of communication first.
The president’s declarations are interesting, but that’s it. The kind words are useful, but they are insufficient in establishing a lasting relationship.
A Kludge ... Another One!
Finally, and most importantly, the launch of the French Tech Hub was not convincing. In San Francisco, a multitude of bodies that look to facilitate business, in every sense, already represent France: to France, from France, between the French, with the French, to the regions, from the regions. They are called the Consulate General, French-American Chamber of Commerce, UBIFrance, Prime — for the Ile de France region.... To think, over 60,000 French people work in the area, and a good part of them are only there to help the other ones. In short, the measure is unreadable, and the money is scattered. Instead of simplifying — putting under one roof all of its discordant egos, like Switzerland with its Swissnex, for example — France, yet again, adopts an extra measure.
The French Tech Hub, meant to guide French startups looking to get a foothold in Silicon Valley, thus adds to all of that. It is incidentally born of a previous presence, HubTech 21, quickly repainted with the colors of its new sponsors. Yet, history shows that French companies with a serious chance of taking root in Silicon Valley very successfully pass on this type of service, which provides fairly limited added value. It is more efficient for them to jump headfirst into the pool of the local, numerous and very efficient incubators, which will more directly give them access to a much more interesting network, allowing them to attain a more tested level of support. In short, another kludge that the French scene in Silicon Valley could very well do without.
We will hold onto the kind words, the embraces and the "unexpected" crowd for the president. A very nice surprise. And we will surely forget the rest very quickly.
François Hollande en visite dans la Silicon Valley, a réussi son "coup de com'". Mais pour ce qui concerne les partenariats économiques et la promotion des startups françaises, c'est une autre paire de manches...
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12 heures pour séduire...
Difficile d'ignorer que François Hollande a fait une visite éclair à San Francisco mercredi 12 février dans le cadre de sa visite d'Etat aux Etats-Unis ! En à peine 12 heures, le Président Français aura réussi un coup de communication magistral. Accompagné de plusieurs poids lourds de son gouvernement, dont Laurent Fabius, Arnaud Montebourg, Nicole Bricq et Fleur Pellerin, François Hollande a réussi à délivrer un message d'amour à des entrepreneurs qui n'en attendaient certainement pas tant.
Qu'on en juge : remise des clés par le maire de la Ville, déjeuner avec les poids lourds de la Silicon valley dont Jack Dorsey (Twitter) Eric Schmidt (Google) Sheryl Sandberg (Facebook), inauguration du French Tech Hub (mais c'est quoi donc…), rencontre avec des entrepreneurs français dont Carlos Diaz, le fondateur du mouvement des "pigeons", puis rencontre avec 2800 français installés sur place avant de reprendre l'avion pour Paris... Le Président n'a pas chômé !
Une très belle opération de communication
Et il faut être honnête: l'affaire a été menée avec talent et brio, par un Président très en forme, alors que très franchement, ce n'était pas gagné. Les Français de la baie de San Francisco, qui n'avaient pas vu un Président de la République depuis François Mitterrand il y a trente ans, ne sont pas connus pour leurs amitiés à gauche. En politique, tout est souvent dans le rythme, l'agenda et cette petite dose d'épice qui fait que la sauce prend. Nous avons eu tout cela.
Le discours était très soigneusement calé pour séduire, à la fois lors de la rencontre organisée avec des entrepreneurs triés sur le volet et auprès de la communauté française, qui a reçu de belles phrases d'amour et a honoré le Président d'un bain de foule chaleureux, auquel il c'est livré avec un plaisir visible. Et le aujourd'hui fameux «hug » à Carlos Diaz, le fondateur du mouvement des pigeons, en guise de signe de paix, franchement,c'était très bien joué.
Des effets de manche mais…
Mais voilà ! Derrière la façade et le très beau spectacle,une autre réalité se dessine. D'abord, le Président n'a pas abordé les sujets qui fâchent. Yahoo (affaire Dailymotion et retrait de France pour l'Irlande pour des raisons en grande partie fiscales) n'a pas été de la partie ; les affaires délicates de taxes avec Google n'ont pas été abordées ; et Netflix, la plateforme de vidéo en ligne, dont on attend potentiellement l'installation en France cet automne, n'a pas non plus été de la fête. Bref, on s'est contenté de communication pure et dure. C'est vrai que c'est avec courage que François Hollande a rencontré Carlos Diaz et lui a accordé une accolade qui restera l'un des grands moments de cette visite. Mais là encore, c'est d'abord une affaire de communication.
Les annonces du Président sont intéressantes, mais sans plus. Les mots d'amours sont utiles, les embrassades aussi, mais ils ne suffisent pas à faire une relation durable.
Une usine à gaz…de plus !
Enfin et surtout, l'inauguration du French Tech Hub n'a pas convaincu. La France est déjà dotée à San Francisco d'une multitude d'organismes la représentant, qui tentent de faciliter les affaires dans tous les sens : vers la France, depuis la France, entre Français, avec les Français, vers les régions, depuis les régions... Ils s'appellent Consulat Général, Chambre Franco-Américaine de Commerce, UBIFrance, Prime (Région Ile de France)…A croire que sur les 60.000 français travaillant dans la région, une bonne partie n'est là que pour supporter les autres. Bref, le dispositif est illisible et l'argent est saupoudré. Au lieu de simplifier, de rassembler sous un même toit l'ensemble de ses egos discordants, comme le fait par exemple la Suisse avec Swissnex, la France, une fois encore, se dote d'un dispositif de plus.
Le French Tech Hub, censée accompagner des startups françaises qui veulent avoir un pied en Silicon Valley, s'ajoute donc à tout cela. Il est d'ailleurs issu d'un dispositif ancien, HubTech21, rapidement repeint aux couleurs de ses nouveaux sponsors. L'histoire montre pourtant que les entreprises françaises qui ont une chance sérieuse de s'implanter en Silicon Valley se passent très bien de ce genre de services, à relativement faible valeur ajoutée. Il est bien plus efficace pour elles de se plonger directement dans le bain des incubateurs locaux, nombreux et très efficaces, qui vont en plus de leur donner directement accès à un réseau bien plus intéressant, leur permettre d'accéder à un niveau de support plus expérimenté. Bref, une usine à gaz de plus dont très franchement la scène française en Silicon Valley pouvait bien se passer.
On retiendra les mots d'amour, les accolades et le bain de foule inattendu pour le Président. Une très belle surprise. Et on oubliera sûrement bien vite le reste.
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.