Admittedly, it lacks the ingredients of spurned love and betrayal, although over the course of the 400 pages he devotes to Barack Obama, Leon Panetta seems to be experiencing an almost emotional disillusionment. And then, as Valérie Trierweiler did, he blasts the president while he is still in office.
Like Trierweiler, Panetta chose just the right moment to drop his bombshell: for Hollande, the beginning of a new parliamentary session that was promising to be difficult, with his popularity at an all-time low; for Obama the eve of the midterm elections, which were already shaping up to be less than favorable. Like Trierweiler, Panetta has attracted strong disapproval from insiders for his disloyalty and lack of decency, not for revelations about his private life, but about leadership secrets, which have done nothing to harm the book’s sales — quite the contrary.
An Intelligent but Indecisive President
Leon Panetta knows plenty about presidents, having also served as Bill Clinton’s chief of staff. He paints a picture of a leader who is cerebral and intelligent, but lacking in resolve and too eager to please people, even his political adversaries. “The president,” he writes, “too often relies on the logic of a law professor rather than the passion of a leader.”
He criticizes this “vacillating leader,” among other things, for the abrupt withdrawal from Iraq with its serious consequences, and for his weakness on Syria. “Obama,” he writes, “avoids the battle, complains, and misses opportunities.” Complains? At least he hasn’t been heard overusing the anaphora “it isn’t easy,” as Hollande did in a press conference!
Reading Panetta’s book, it’s impossible not to draw comparisons between the two heads of state, who also happen to share an alliance rarely seen in Franco-American relations. One final similarity: Barack Obama invited Arnold Schwarzenegger to the White House, and on Oct. 10, François Hollande received the former governor of California at the Élysée Palace. Was it to discuss unemployment, the public debt, or both?
Panetta : le Trierweiler d'Obama
L'ancien ministre de la Défense américain sort un livre dévastateur sur son ex-patron. Et il est déjà en tête des meilleures ventes. Similitudes troublantes...
Bien sûr, il manque comme ingrédient la passion amoureuse déçue et trahie... Encore que : Leon Panetta, au fil des 400 pages qu'il consacre à Barack Obama, semble éprouver un désenchantement presque affectif. Et puis, comme Valérie Trierweiler, il pilonne le président quand il est encore en fonction.
Comme elle, il choisit son moment pour lancer sa bombe : pour Hollande, une rentrée qui s'annonçait difficile avec une popularité au plus bas ; pour Obama la veille d'élections de mi-mandat qui ne s'annonçaient déjà pas fameuses. Comme elle, il fait l'objet d'une importante réprobation au sein des initiés pour son manque de loyauté et son indécence à étaler, sinon sa vie privée, du moins les petits secrets du pouvoir, ce qui n'empêche nullement son livre de se vendre, bien au contraire.
Un président intelligent mais velléitaire
Leon Panetta, qui s'y connaît en présidents puisqu'il a aussi été directeur de cabinet de Bill Clinton, brosse le portrait d'un dirigeant cérébral et intelligent, mais qui manque de détermination et que submerge son souci de plaire, même à ses adversaires politiques. "Le président, écrit-il, adopte trop souvent la logique d'un professeur de droit au détriment de la passion qui doit animer un grand dirigeant."
Il reproche, entre autres, à ce "leader vacillant" le retrait brutal d'Irak, lourd de conséquences, ainsi que sa mollesse sur le dossier syrien. "Obama, écrit-il, esquive la bataille, se plaint et rate des occasions." Se plaindre ? On n'a pourtant encore jamais entendu le président américain abuser de l'anaphore "ce n'est pas facile" dans une conférence de presse !
Impossible, à la lecture du Panetta, de ne pas faire la comparaison entre les deux chefs d'État, qui sont par ailleurs alliés comme la relation franco-américaine l'a rarement vu. Une ultime ressemblance ? Barack Obama a invité Arnold Schwarzenegger à la Maison-Blanche. François Hollande reçoit l'ancien gouverneur de Californie à l'Élysée ce vendredi 10 octobre. Pour parler du chômage, de la dette publique ou des deux ?
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.