Je suis allé me coucher hier soir avec cette question : mais pourquoi donc une mère accompagnée de ses enfants et d’autres membres de sa famille sent-elle le besoin de mettre un pistolet chargé dans son sac à main pour aller magasiner dans un Walmart situé dans une région de l’Idaho réputée pour ses pommes de terre?
Ce matin, je lis cette réponse plus ou moins satisfaisante, fournie par un policier du coin :
«C’est très commun ici – de nombreuses personnes portent des armes chargées.»
Selon cet article, Veronica Rutledge, 29 ans, avait un permis de port d’arme dissimulée. Or, comme tout le monde le sait aujourd’hui, son garçon âgé de deux ans, qui se trouvait sur le siège d’un chariot, l’a tuée en manipulant le pistolet qui se trouvait dans son sac à main.
Le plus triste dans cette histoire, c’est de lire ce genre de phrase dans une dépêche d’AFP :
«Un garçon de deux ans a accidentiellement tué sa mère dans un supermarché américain en lui tirant dessus avec le pistolet qu’elle transportait dans son sac à main, un drame qui risque de relancer le débat sur le contrôle des armes à feu aux Etats-Unis.»
Le risque est mince, voire inexistant. Et d’autres Veronica Rutledge perdront la vie de façon aussi absurde aux États-Unis, ce pays fou de ses armes.
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