Sixty countries were represented: some by executive chiefs, others by foreign affairs ministers, and yet others by holders of interior or justice positions.
We are in Washington, where an international summit on the war on terrorism and "violent extremism in the world" has been held since Wednesday, a bloody theme since the beginning of 2015, when terrorist acts plunged families into mourning, from Nigeria to Copenhagen, by way of Bosso and Paris.
Indeed, how can a phenomenon taking on scary, new dimensions in numerous regions and even on a global scale be checked?
The Islamic State, al-Qaida, the al-Shebaab, Boko Haram: All are faces from the innumerable facets of violent extremism, and this same question always worries the world's leaders when faced with the increasing power of what everyone recognizes as the "terrorist threat."
This theme is made all the more prevalent by its repeated presence at the center of regional meetings, since on the African continent alone, the African Union summit, initially organized around the topic of gender empowerment, has largely been dominated by the question of the terrorist threat.
There has also been the Niamey summit on Boko Haram, and no later than last Monday, that of Yaoundé on the same topic, but this time organized by the Economic Community of Central African States.
As proof that the African concerns are shared by the great and less great of the world, Barack Obama has called for general mobilization to face this scourge of planetary proportions by directing discussions on the military aspects of the struggle and the prevention of radicalization to avoid reinforcing terrorist groups as a central theme.
Among the recipes approved by Uncle Sam during this summit, there is one that consists in offering training courses and jobs to the people most susceptible to be seduced by the distilled radical rhetoric of the nebula's recruiters.
[This is] a long-term investment, even a very long-term one, that does not answer today's most pressing questions. What to do against this squid that, surreptitiously, spreads its tentacles over the free world?
It remains to be hoped that on the Potomac's shores, Africans will be able to speak with one voice and with enough volume to be heard by the distant Uncle Sam and the other greats of this world, who also have their own villains to fry.
LUTTE CONTRE LE TERRORISME : L’ONCLE SAM SONNE LE RASSEMBLEMENT
Soixante pays représentés, les uns par des chefs de l’exécutif, les autres par des ministres des Affaires étrangères, et d’autres encore par les titulaires de l’Intérieur ou de la Justice.
Nous sommes à Washington où, depuis hier mercredi et ce pendant trois jours, se tient un sommet international consacré à la lutte contre le terrorisme et « l’extrémisme violent dans le monde », un thème d’une actualité autrement plus sanglante depuis le début 2015 où du Nigeria à Copenhague en passant par Bosso et Paris, les actes terroristes ont endeuillé et continuent d’endeuiller des familles.
Comment, en effet, contrer la montée d’un phénomène qui, dans de nombreuses régions et aussi bien à l’échelle planétaire, prend une ampleur effrayante ? Organisation Etat islamique, Al-Qaïda, Shebabs somaliens, Boko Haram.
Autant de visages de cet extrémisme violent aux mille et une facettes et toujours la même question qui taraude les dirigeants du monde face à la montée en puissance de ce que tous conviennent d’appréhender comme « la menace terroriste ».
Une thématique d’autant plus actuelle qu’elle a maintes fois été au centre de rencontres régionales, car, concernant le seul continent africain et depuis le début de l’année, on peut citer le sommet de l’Union africaine initialement organisé sur le thème de l’autonomisation des femmes, mais largement dominé par la question de la menace terroriste.
Il y a eu aussi le sommet de Niamey sur Boko Haram, et pas plus tard que lundi dernier celui de Yaoundé autour du même sujet, mais cette fois au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.
Ainsi, preuve que les préoccupations africaines sont partagées par les grands et les moins grands de ce monde, Barack Obama a sonné la mobilisation générale pour faire face à ce fléau aux dimensions planétaires en orientant les discussions sur les aspects militaires de la lutte, mais avec comme principal thème, la prévention de la radicalisation pour éviter de renforcer les groupes terroristes.
Parmi les recettes préconisées par l’Oncle Sam au cours de ce sommet, celle qui consiste à offrir une formation et un travail aux personnes les plus susceptibles d’être séduites par le discours radical distillé par les recruteurs de la nébuleuse.
Un investissement à long terme, voire à très long terme qui ne répond pas aux questions pressantes du moment. Que faire sur le terrain face à cette pieuvre qui, sournoisement, étend ses tentacules sur le monde libre ?
Aussi reste-t-il à espérer que sur les rives du Potomac, les Africains sauront parler d’une voix et de manière suffisamment audible pour se faire entendre du lointain Oncle Sam et des autres grands de ce monde qui ont eux aussi leurs méchants à fouetter.
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.