Au moment où le régime de Corée du Nord fête en grande pompe les soixante-dix ans de la fondation du Parti des travailleurs, Séoul et Washington examinent les recours possibles et les nouvelles sanctions envisageables contre Pyongyang, toujours aussi imprévisible. A quelques jours du sommet américano – sud-coréen, Park Geun-hye et Barack Obama craignent une nouvelle provocation de la part de Kim Jong-un. Le leader nord-coréen pourrait en effet prendre le prétexte de la rencontre entre les deux présidents, suivie de la visite du Pentagone par Mme Park, pour donner de la voix en testant par exemple de nouveaux missiles.
Le quotidien sud-coréen « Korea Herald » souligne dans son édition de vendredi combien « une action de la Corée du Nord violerait les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ». Une situation suffisamment grave qui justifie les réflexions, en amont, des services sud-coréens et américains en cas d’agression de Pyongyang. Selon l’ambassadeur des Etats-Unis à Séoul, les deux partenaires articulent leur réflexion autour de trois idées-forces : les efforts diplomatiques, les sanctions économiques et la mise en place d’un système de défense robuste. Ces menaces à répétition ont ainsi suffi pour que Washington songe à déployer dans la péninsule des batteries de missiles capables d’intercepter des engins de courte et de moyenne portée. Au-delà de ces menaces, les deux pays développés vont parler de coopération accrue, notamment dans le domaine économique, Séoul restant fortement demandeur d’une adhésion à l’accord trans-pacifique.
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