Some Warmth in Washington

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Barack Obama et Benjamin Netanyahou ont été aussi chaleureux qu’ils pouvaient l’être hier à Washington. Le président américain et le premier ministre israélien ont cherché le plus petit dénominateur commun après des mois de tensions à propos de l’accord nucléaire avec l’Iran et de la situation au Proche-Orient.

La Maison-Blanche a reconnu la semaine dernière ne plus avoir de grands espoirs de paix au Proche-Orient d’ici à la fin de mandat de Barack Obama en janvier 2017. Quant à Benjamin Netanyahou, il a dû avaler l’amère pilule de l’accord nucléaire avec l’Iran. Mais contrairement à sa dernière visite à Washington en mars, où il avait sévèrement critiqué la politique de l’administration Obama vis-à-vis de Téhéran, le premier ministre israélien est arrivé avec l’intention de resserrer les liens avec la Maison-Blanche. Son but est notamment d’obtenir une aide militaire américaine de 50 milliards de dollars sur dix ans.

Barack Obama a aussi intérêt à soigner sa cohabitation avec Benjamin Netanyahou, malgré leurs profondes divergences idéologiques. Les démocrates espèrent conserver la Maison-Blanche et récupérer la majorité aux Sénat en novembre 2016. Or, les tensions avec Israël sont une arme de campagne redoutable pour des républicains qui ne cessent de critiquer la politique étrangère de Barack Obama pour affaiblir Hillary Clinton et faire oublier la responsabilité de George W. Bush dans le chaos irakien.

L’électorat juif américain jouera notamment un rôle important en Floride, l’un des Etats incontournables sur la route de la Maison-Blanche. Dans ce contexte, Barack Obama prépare le terrain pour Hillary Clinton. Son ancienne secrétaire d’Etat s’est d’ailleurs distancée de lui dans ce dossier et a promis la semaine dernière un peu plus de chaleur vis-à-vis d’Israël si elle est élue à la présidence. (TDG)

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