On Monday, Feb. 1, Iowa officially kicks off the race for the Democratic and Republican nominations for the U.S. presidential election on Nov. 8. This Midwestern state holds the first of the “caucuses” (public meetings where participants vote). The candidates must try to mobilize their voters until the very last minute. Eight of them have thus begun dispatching their teams and traveling early on Monday before the official start of the caucuses, set for 7 p.m.
The results of two battles are particularly anticipated: The first pits real estate mogul Donald Trump against Texas Sen. Ted Cruz. According to the results of the latest survey by the legendary Iowa pollster J. Ann Selzer for The Des Moines Register, Mr. Trump has a small lead over Mr. Cruz. The survey, published on Jan. 30, found that 28 percent of voters planned to vote for the billionaire, compared with 23 percent for the ultraconservative senator, [both] far ahead of another senator, Marco Rubio, from Florida.
The second battle is even closer. On the Democratic side, it pits Vermont Sen. Bernie Sanders against the favorite, Hillary Clinton, former secretary of state. Clinton, who outdistanced her rival by more than 50 points before the summer, now has only a very small lead according to the same survey: 45 percent of the vote, compared to 42 percent for Mr. Sanders, a difference equal to the margin of error.
Although Mr. Sanders and Mr. Trump have succeeded in important public assemblies in Iowa in recent weeks, the nature of their potential voters, however, raises questions about whether this translates into mobilization at the polls. The Vermont senator is largely supported by young voters whose participation is often lower than those in other age groups, and his support is concentrated in the state’s college towns. Similarly, Mr. Trump benefits from the support of voters who are white, less educated, and of modest incomes. On the other hand, Mrs. Clinton and Mr. Cruz generally have appeal that crisscrosses the totality of this rural state.
Next Up, New Hampshire
The conservatism of Republican voters in Iowa, who are more religious than those in other states, has traditionally been an asset for candidates like Mr. Cruz, who campaign on values. However, Mr. Trump is managing to channel the frustration of these same voters by promising the return of a mythical golden age and blurring the dividing lines within the Republican Party. The more moderate main candidates (Jeb Bush, Chris Christie, Marco Rubio and John Kasich) are betting on the next step on Feb. 9 in New Hampshire, which, as a less conservative state, is more favorable to them.
The unexpected popularity of Mr. Sanders, who campaigns on promises of a higher minimum wage, free higher education and universal health care, reflects the identity of progressive Iowa Democrats. The Vermont senator may also benefit from the resurgence of a controversy that continues to embarrass his rival: the use of a personal email address and a private server during her tenure at the State Department from 2009 to 2013. On Jan. 29, a State Department spokesman confirmed that 22 emails that were transmitted by this server contained information classified as top secret. Mrs. Clinton’s campaign team, which had previously stated the opposite, tried to argue that these emails had been retroactively reclassified by U.S. intelligence agencies.
Taking into account these sociological characteristics, the results of the Iowa caucuses generally do not predict the outcomes of the primaries (where voting is done by secret ballot) or the other caucuses to come. However, Daniel Yepsen, a former political columnist for The Des Moines Register, emphasizes that an initial victory can help to change the hierarchy in the two camps. In the past, on the Democratic side, Jimmy Carter and Barack Obama, both little known at the time, were able to take advantage of their Iowa victories in 1976 and 2008 [respectively], to assert themselves as credible contenders for the nomination before ultimately winning the presidential election.
Primaires américaines : duels serrés dans l’Iowa
L’Iowa ouvre officiellement lundi 1er février les courses aux investitures démocrate et républicaine pour l’élection présidentielle américaine du 8 novembre. C’est dans cet Etat du Midwest que vont en effet se tenir les premiers « caucus », ces réunions publiques au cours desquelles votent les participants. Jusqu’à la dernière minute, les candidats devaient tenter de mobiliser leurs électeurs. Huit d’entre eux avaient ainsi prévu demultiplier les déplacements lundi avant le début officiel des caucus, fixé à 19 heures.
Les résultats de deux duels sont particulièrement attendus : le premier oppose le magnat de l’immobilier, Donald Trump au sénateur du Texas, Ted Cruz. Selon les résultats de la dernière enquête effectuée par la « papesse » des sondages électoraux de l’Iowa, J. Ann Selzer, pour le Des Moines Register, M. Trump disposerait d’une petite avance sur M. Cruz. Cette enquête, publiée le 30 janvier, fixait alors à 28 % le pourcentage des intentions de vote au profit du milliardaire, contre 23 % au sénateur ultra-conservateur, loin devant un autre sénateur, Marco Rubio, élu de Floride.
Le second duel apparaît encore plus serré. Il oppose côté démocrate le sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders, à la favorite Hillary Clinton, ancienne secrétaire d’Etat. Cette dernière, qui distançait son rival de plus de 50 points avant l’été, ne dispose plus que d’une très faible avance selon la même enquête : 45 % des intentions de vote, contre 42 % pour M. Sanders, soit un écart égal à la marge d’erreur.
Si MM. Sanders et Trump ont réussi à rassembler des publics importants dans l’Iowa au cours des dernières semaines, la nature de leur électorat potentiel suscite cependant des interrogations sur la traduction de cette mobilisation dans les urnes. Le sénateur du Vermont est en effet soutenu par de jeunes électeurs, dont la participation est souvent plus faible que celle des autres tranches d’âge, et concentrés dans les villes universitaires de l’Etat. Il en va de même avec M. Trump qui bénéficie de l’adhésion d’un électorat blanc, peu diplômé et aux revenus modestes. Au contraire, Mme Clinton et M. Cruz disposent de l’avis général d’une meilleure organisation pour quadriller la totalité de cet Etat rural.
Prochaine étape, le New Hampshire
Le conservatisme des électeurs républicains de l’Iowa, plus religieux que dans d’autres Etats américains, est traditionnellement un atout pour les candidats qui, comme Ted Cruz, font campagne sur les valeurs. M. Trump est cependant parvenu à canaliser sur son nom la frustration de ces mêmes électeurs en promettant le retour d’un âge d’or mythifié, au point de brouiller les lignes de partage au sein du Parti républicain. Les principaux candidats plus modérés (Jeb Bush, Chris Christie, Marco Rubio et John Kasich) misent sur la prochaine étape, le 9 février, dans le New Hampshire, qui leur est plus favorable car moins conservateur.
La popularité inattendue de M. Sanders, qui fait campagne en promettant la hausse du salaire minimum, la gratuité des études supérieures et un régime de santé universel, s’explique par l’identité progressiste des démocrates de l’Iowa. Le sénateur du Vermont peut aussi bénéficier du retour de la controverse qui embarrasse sa rivale : l’usage d’une adresse électronique et d’un serveur privé pendant son passage au département d’Etat, de 2009 à 2013. Le 29 janvier, le porte-parole du département d’Etat a en effet indiqué que 22 courriers qui avaient transité par ce serveur contenaient des informations classées top secret. L’équipe de campagne de Mme Clinton, qui avait affirmé le contraire, a tenté defaire valoir que ces courriers avaient été reclassifiés a posteriori par les agences de renseignement américaines.
Compte tenu de ces spécificités sociologiques, les résultats des caucus de l’Iowa ne permettent généralement pas d’anticiper l’issue des primaires (où le vote se fait à bulletin secret) et des autres caucus à venir. L’ancien chroniqueurpolitique du Des Moines Register, Daniel Yepsen, souligne cependant qu’un succès initial peut permettre de modifier la hiérarchie dans chacun des deux camps. Par le passé, côté démocrate, Jimmy Carter et Barack Obama, alors peu connus, ont su tirer profit de leurs victoires dans l’Iowa, en 1976 et en 2008, pour s’installer comme des prétendants crédibles à la course à l’investiture, avant de remporter finalement l’élection présidentielle.
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[T]he Republican president managed to make the meeting revolve around his interests — the debate about the 5% — and left out ... the White House’s attitude toward the Kremlin.