Donald Trump: «Il n’y a pas eu pire avec les femmes que Bill Clinton.»
De toutes les catégories d’électeurs que Donald Trump a insultées dans sa course populiste et victorieuse pour l’investiture républicaine, les femmes et leur big no représentent désormais son plus gros handicap. Car ce sont elles qui tiennent en grande partie les clés de la victoire à la présidentielle de novembre. Alors que plus de 61 % des électrices américaines disent leur intention de voter pour Hillary Clinton, le candidat républicain a lancé sa contre-offensive ce week-end. Il a attaqué sa rivale en rappelant les frasques de son mari. «Il n’y a pas eu pire avec les femmes que Bill Clinton», a-t-il balancé samedi lors d’un meeting à Spokane (Washington). Affaibli dans son camp par les procrastinations et les réticences de nombreux ténors du Grand Old Party, Trump, candidat présumé à l’investiture républicaine, a ouvert le front de la reconquête de l’électorat féminin. Il a martelé que les Clinton n’avaient pas de leçons à lui donner sur la façon dont il traite les femmes. Pour affaiblir la candidate démocrate, il a donc exhumé les frasques de son mari, en faisant notamment allusion au scandale Monica Lewinsky, la jeune stagiaire de la Maison Blanche avec laquelle Bill Clinton a eu une relation. «Elle est mariée à un homme qui a été mis en accusation pour avoir menti sur ce qui s’est passé avec une femme. Et elle va balancer sur le petit Donald Trump ? Je ne le pense pas», a-t-il assuré. Avant de qualifier l’ex-première dame «d’opportuniste» : «Certaines de ces femmes ont été détruites, non par lui mais par la façon dont Hillary Clinton les a traitées après que tout soit dévoilé», a-t-il tenté en bon phallocrate.
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