The socialist candidate won the West Virginia primary on Tuesday evening. While this victory does not threaten Hillary Clinton’s status as the favorite to win, it does oblige her to remain focused on the primaries.
Bernie Sanders made headlines on Tuesday evening after winning the West Virginia primary. The outcome of this vote was largely expected in this state with over 90 percent white inhabitants, a weak point for Hillary Clinton, who has based her success principally on black and Hispanic minorities’ support, as well as women. And the small number of delegates in play (29) does not endanger the favorite’s chances of winning the nomination, as she retains a comfortable head start over Sanders, with 2,228 delegates out of the 2,383 delegates required (against 1,448 for Bernie Sanders).
But the challenger’s new victory emphasizes the echo of his “socialist” message, which continues to reverberate while the primaries draw to a close. Far from abandoning the race, “Bernie” has been named the favorite to win elsewhere, in the states of Kentucky and Oregon, whose primaries will take place next week. In the hope of a twist, the candidate is currently wooing the superdelegates who support Hillary Clinton. They are not at all formally committed to voting for her during the July convention and could change their minds at the last minute, but that scenario is still very theoretical.
Nevertheless, Bernie Sanders’s determination has forced Hillary Clinton to focus on the primaries, which are being prolonged and costing a lot of money, as well as to endure repeated failures, while her rival, Donald Trump, no longer has any competition and is already beginning to prepare for the standoff in the fall. On Tuesday evening, he unsurprisingly won the two states where the Republican primaries were being held (West Virginia and Nebraska). Hillary Clinton should nevertheless resume control in the last wave of votes held during the month of June: According to the polls, she is ahead in California and New Jersey, two states that will go to the polls in June and whose proportion of minorities is larger.
Le buzz des Etats-Unis : Bernie Sanders, véritable sparadrap du capitaine Haddock
Le candidat socialiste a gagné la primaire de Virginie Occidentale mardi soir. Une victoire qui ne menace pas le statut de favorite d’Hillary Clinton, mais l’oblige à rester concentrée sur les primaires.
Bernie Sanders a encore fait les gros titres mardi soir, après avoir gagné la primaire de Virginie Occidentale. L'issue du scrutin était largement attendue dans cet Etat blanc à plus de 90% - point faible d'Hillary Clinton, qui a bâti son succès principalement sur les minorités noire et hispanique, ainsi que sur les femmes. Et le petit nombre de délégués en jeu (29) ne met pas en péril la nomination de la favorite, qui conserve une confortable avance sur Sanders, avec 2.228 délégués, sur les 2.383 nécessaires (contre 1.448 pour Bernie Sanders).
Mais la nouvelle victoire du challenger souligne l'écho que continue de recevoir son message « socialiste ", alors que les primaires touchent à leur fin. Loin d'abandonner la course, « Bernie " est en outre donné favori dans les Etats du Kentucky et de l'Oregon, dont les primaires se tiennent la semaine prochaine. Dans l'espoir de provoquer un coup de théâtre, le candidat à l'investiture courtise actuellement les super-délégués qui soutiennent Hillary Clinton. Ces derniers ne sont en effet pas formellement engagés à voter pour elle lors de la convention de juillet, et pourraient donc retourner leur veste au dernier moment. Un scénario qui reste toutefois très théorique.
Il n'empêche. L'obstination de Bernie Sanders contraint Hillary Clinton à se concentrer sur des primaires qui se prolongent et coûtent cher, et à essuyer des défaites répétées, quand son adversaire Donald Trump n'a, lui, plus de concurrence, et prépare déjà l'affrontement de l'automne. Mardi soir, ce dernier a remporté sans surprise les deux Etats où se tenaient des primaires républicaines (la Virginie Occidentale et le Nebraska). Hillary Clinton devrait néanmoins reprendre la main dans la dernière ligne droite du mois de juin : selon les sondages, elle a l'avantage en Californie et dans le New Jersey, deux Etats qui se rendent aux urnes en juin, et dont la proportion de minorités est élevée.
Nouvelle fusion bloquée par la justice américaine
Après Pfizer-Allergan et Halliburton Baker Hughes, les autorités américaines ont réussi à faire capoter une nouvelle fusion. Les distributeurs d'articles de bureau Staples et Office Depot ont annoncé mardi soir qu'ils renonçaient à leur fusion annoncée il y a plus d'un an, après qu'un juge a approuvé les objections soulevées par les autorités américaines de la concurrence. « Nous sommes extrêmement déçus que la justice ait validé la demande de la Commission fédérale du commerce [visant à bloquer l'opération], bien qu'elle n'ait pas défini le marché correctement et n'ait pas apporté la preuve de ses arguments ", a commenté le PDG de Staples, Ron Sargent. Ajoutant qu'à ce stade, « il est dans le meilleur intérêt de nos actionnaires, clients et partenaires de renoncer à faire appel, de mettre fin à l'accord de fusion et de nous concentrer sur notre projet stratégique visant à apporter de la valeur aux actionnaires ".
Staples va devoir verser à Office Depot 250 millions de dollars d'indemnité de rupture. Le groupe a également annoncé le lancement d'une initiative visant à économiser 300 millions de dollars par an d'ici à la fin 2018. Elle prévoit notamment la fermeture de 50 magasins supplémentaires, après en avoir déjà supprimé 300 depuis 2011. Le rachat d'Office Depot par Staples, annoncé en février 2015, était censé donner naissance à un mastodonte générant un chiffre d'affaires annuel d'environ 39 milliards de dollars.
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